Poésie vietnamienne : la Vie est plus forte que la Mort

Quand  un jour, ce soir là, tu avais envie de mourir

Car la Vie ne te faisait pas de cadeaux

Alors tu as chanté au fond de ton âme ce chant,

Rappelles toi le temps de la mousson

Où tu courrais innocent au milieu des flaques

Tu bousculais les cyclo sans te préoccuper de leurs soucis

Tu jouais avec le chant de l’eau

Sans cesser de croire qu’un jour ce chant cesserait

Joue avec les mélodies de ton cœur, produis en lui les gammes de l’amour

Alors tu retrouveras la symphonie du bonheur !

Aujourd’hui ton âme est lourde

Elle a besoin de retrouver l’espoir, l’espérance de jours meilleurs

Qui de nous peuvent prétendre à changer le cours des choses ?

Personne sauf que la Vie est plus forte que la mort

Et qu’Elle vaincra les bas fonds de la souffrance.

Poème dédié à ma mère d’origine

Maman,

Ton chemin s’est achevé tragiquement,
Dans les flots déchaînés du Mékong,
Ton linceul, maintenant,
Tu es partie avec un bien lourd fardeau,
La pauvreté, l’infamie de la guerre,
Ont eu raison de ton cœur de mère,mum

Qu’est devenu ton nourrisson confié,
Par un jour de grande tristesse à la Providence ?
Les jours se sont écoulés,
Les années se sont succédées,
Dans ton cœur, un vide ne s’est jamais comblé,
Pourtant tes autres enfants sont merveilleux,
Mais un enfant reste unique, irremplaçable,
Implacable destin, tragédie sans fin,
Maman, dors en paix, je suis là,
Je suis là, tristement devant ta tombe,
J’ai compris que ton geste accompli dans le désespoir,
Etait un geste d’Espérance pour la Vie,
Grâce à ton acte courageux, grâce à ce sacrifice,
Une chaîne d’Amour s’est tissée,
Reflétant la Bonté du Dieu Vivant à mon égard,
Je deviens ce que je suis appelée à devenir
Maman, je t’ai enfin retrouvée
Je te reverrai sur le chemin de l’Eternité..

 

On écrit sur les murs, la force de nos rêves…

On écrit sur les murs le nom de ceux qu’on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l’on voudrait dire

Partout autour de nous,
Y’a des signes d’espoir dans les regards
Donnons leurs écrits car dans la nuit
Tout s’efface même leur trace

On écrit sur les murs le nom de ceux qu’on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l’on voudrait dire

On écrit sur les murs la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs pour que l’amour se lève
Un beau jour sur le monde endormiDes mots seulement gravés pour ne pas oublier pour tout changer
Mélangeons demain dans un refrain nos visages, métissagesOn écrit sur les murs le nom de ceux qu’on aime

Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l ‘encre de nos veines
On dessine tout ce que l’on voudrait dire
On écrit sur les murs la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs pour que l’amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi

On écrit sur les murs le nom de ceux qu’on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l ‘encre de nos veines
On dessine tout ce que l’on voudrait dire

On écrit sur les murs le nom de ceux qu’on aime
Des messages pour les jours à venir
On écrit sur les murs à l’encre de nos veines
On dessine tout ce que l’on voudrait dire

On écrit sur les murs la force de nos rêves
Nos espoirs en forme de graffiti
On écrit sur les murs pour que l’amour se lève
Un beau jour sur le monde endormi

Un beau jour sur le monde endormi

Notre peur la plus profonde…

« Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur,

Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au delà de toute limite,

C’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.

Nous nous posons la question :
“ Qui suis-je, moi, pour être brillant, talentueux et merveilleux ? ”

En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?

Vous êtes un enfant de Dieu.
Vous restreindre et vivre petit ne rends pas service au monde,

L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres,

Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous,

Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus : elle est en chacun de nous,
et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons
inconsciemment aux autres la permission de faire de même.

En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres… »

Extrait du discours prononcé par Nelson Mandela lors de son intronisation à la présidence de la République de l’Afrique du Sud, 1994 (écrit par une femme : Marianne Williamson)

Tu seras un homme, mon fils

SI… TU SERAS UN HOMME, MON FILS

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tous jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire
Tu seras un homme, mon fils.

Ces personnages qui nous inspirent…

williamernesthenley

William Ernest Henley, poète et critique littéraire britannique, a rédigé sur son lit d’hôpital le poème Invictus (invaincu, invincible) en 1875.

Il est atteint d’une tuberculose osseuse depuis l’âge de douze ans et il subit à 25 ans une amputation jusqu’à mi-jambe. Le poème symbolise sa résistance à la fatalité.

 

 

NELSON-MANDELA

Nelson Mandela, s’inspirera de ce magnifique poème, pour son combat contre la ségrégation raciale. Il restera enfermé 27 ans à la prison de Robben Island, il sera finalement libéré le 11 février 1990.

INVICTUS

williamernesthenleyDans la nuit qui m’environne,

Dans les ténèbres qui m’enserrent,

Je loue les dieux qui me donnent

Une âme à la fois noble et fière.

Prisonnier de ma situation,

Je ne veux pas me rebeller,

Meurtri par les tribulations,

Je suis debout, bien que blessé.

 En ce lieu d’opprobre et de pleurs,

Je ne vois qu’horreur et ombres

Les années s’annoncent sombres

Mais je ne connaîtrai pas la peur.

 Aussi étroit que soit le chemin,

Bien qu’on m’accuse et qu’on me blâme :

Je suis maître de mon destin ;  Et capitaine de mon âme.