Pourquoi tant de personnes vont consulter des medium ?

Le marché de la voyance et des arts divinatoire ne cesse d’augmenter. Il y a des marabouts, des médium, des astrologues, toutes ces personnes ont trouvé dans cette filière un moyen de s’enrichir en jouant sur les peurs des gens : peur de l’avenir, insécurité financière, peur de se faire larguer ou trahir par son partenaire, peur de se tromper, peur de rester seul…

Il y a pourtant une contradiction, de moins en moins de gens pratiquent une religion et sont la plupart du temps agnostiques et pourtant certains n’hésitent pas à consulter une voyante, un marabout. Comme si au fond d’eux une force les attirait vers cette pratique. Il n’y a pas que des personnes « naïves » ou crédules qui consultent mais également des chefs d’états, des cadres de grandes entreprises. Cette force qui pousse ces personnes à utiliser ces arts divinatoires est d’ordre spirituel et psycho-émotionnel.

Ces personnes sont poussées par leurs émotions et leur besoin de contrôler leur vie, de refuser l’échec, d’assurer leur réussite, leur reconnaissance, leur pouvoir, d’autres sont poussées par le besoin d’être confiant en eux, d’avoir confiance en la vie. Elles vivent les doutes et les incertitudes comme des vulnérabilités, des signes de faiblesses et de non-contrôle et elles refusent d’y être confrontées. Elles sont attirées également par cette énergie occulte qui se dégage de ce processus. Cette énergie leur parle dans leur cœur et les séduit à leur insu. Peu à peu, elles s’en rendent dépendantes. J’ai connu une personne qui dépensait presque tout son salaire pour s’assurer si elle avait fait un bon choix ou si cet homme serait le bon… Les gens ne ressentent pas cette forme d’énergie et pourtant celle-ci laisse une empreinte-mémoire dans leur esprit. Elle crée en eux un schisme dans leur personnalité et insidieusement elle prend peu à peu le contrôle de leur vie. Elle les conditionnement à croire ce que les cartes ou tout autre support disent.

Il est possible qu’une partie de notre destinée soit écrite à l’avance mais cela nous donne t-il l’autorisation d’en connaître un morceau ? Peut-être est-ce à des fins pédagogiques que nous devons découvrir notre chemin de vie au moment opportun pour que nous comprenions à ce moment précis telles choses de nous ? Je pense qu’il est nécessaire que nous respections la temporalité. Rien n’est mis au hasard sur cette planète sinon ce serait le chaos. Nous ne devons pas être dans cette disposition d’esprit d’être dans  tout contrôler et encore moins utiliser des énergies occultes pour renforcer notre toute-puissance.

Pour devenir le maître de notre âme, ne la vendons pas à des marchands d’illusion !

Ne laissons pas nos doutes et nos craintes prendre le pouvoir sur nous ! Revisitons et nettoyons nos mémoires et nos croyances. Libérons-nous des schémas des autres inscrits dans notre esprit !

Choisissons plutôt de créer notre originalité, notre propre destin en fonction de ce que nous sommes et non en fonction de l’image-fantasme que nous avons de nous. Acceptons humblement de vivre au fur et à mesure de ce que nous présente la vie. Nous nous enrichissons forcément si nous savons prendre chaque leçon de vie comme un trésor. Acceptons de nous tromper, de ne pas recevoir tout ce que nous désirons, de faire confiance, de nous faire confiance et de laisser grandir la foi. La foi c’est une énergie spirituelle et une Parole qui nous dit : « tout contribue au bien de ceux qui aiment…Dieu ou la Vie ou l’Univers ou la Nature ».

Sabine-Hoa

 

 

 

 

A quoi sert notre égo ?

Je me suis rendue compte que mon égo pouvait se servir de mon mental pour me contrôler et garder son emprise sur ma vie. Comment est-ce possible ?

Normalement l’égo  ne sert qu’à conforter l’estime de soi à sa juste valeur. Il peut mettre en place des barrières de protection pour protéger notre processus individuation, notre « moi-je » séparé de notre « nous fusionnel ». L’égo a une part lumineuse qui est la fièreté-dignité et il participe  à notre besoin d’autonomie cependant  sa part d’ombre est l’orgueil-perfection et le besoin d’exercer du pouvoir « exclusif ».

 L’ objectif  funeste de la part d’ombre de l’égo est une main mise sur nos pensées et sur notre comportement. Il utilise alors une partie de notre mental pour nous empêcher d’accéder à notre moi-spirituel et à notre moi émotionnel. Il se veut parfait c’est pourquoi il utilise la voix de notre mental pour nous accuser et nous diviser.

Lorsque l’égo a été blessé dans l’enfance, il garde en mémoire ses blessures. L’égo-orgueil nous amène à croire que nous n’aurions jamais dû être faible, impuissant, vulnérable et il refuse que nous puissions nous pardonner et pardonner. L’égo-orgueil a un grand besoin qu’on lui impose des limites car il jouit d’être dans la toute-puissance.

Pour guérir notre égo, il est bon pour nous de laisser notre moi-spirituel et émotionnel exercer en nous l‘humilité, la patience, le non-jugement et la bienveillance envers soi sans quoi nous nous condamnons à ne jamais nous rencontrer véritablement et à nous accepter inconditionnellement.

Si vous aussi vous voulez vous REVEILLER et VIVRE la vie que vous rêvez …

Au fond de moi, je croyais que la vie serait un long fleuve tranquille, qu’il suffisait que les autres choisissent pour moi ma destinée, je ne savais pas que j’étais endormie…

Puis au fil du temps, j’ai bien vu que répondre à leurs exigences et à leurs attentes m’apportaient trop de frustrations et de souffrance ! Peu à peu le réveil fut douloureux mais bénéfique !!!

Bonjour, je m’appelle Sabine-Hoa,

Je suis née en pleine guerre du Vietnam en 1968. J’ai été adoptée en 1972.

J’ai vécu la maltraitance et l’emprise psychologique sous toutes ses formes depuis mon enfance jusqu’à ce que je me REVEILLE vraiment à la VIE qui m’attendait « dans le fond de mes tripes ».

J’avais tellement peur de m’affirmer, de croire que je pouvais avoir de la valeur. Je me trouvais insignifiante, je voulais incarner l’image de la petite fille sage et compréhensive, douce, sans histoire. J’avais le syndrome de « l’imposteur  » (se sentir illégitime, en trop, pas à ma place…). Je voulais être transparente, ne pas me faire remarquer  pourtant je voulais aussi tout le contraire, être reconnue, être aimée, être unique, être originale, être audacieuse …

A cause de toutes ces peurs, je faisais des choix qui me confirmaient que j’étais vraiment nulle !

Chaque expérience est devenue de plus en plus douloureuse, cela m’a permise d’arriver à mon point de saturation et de commencer à me dire : « Réveille toi et sors de ton cauchemar !!! »

Je ne voulais plus souffrir, répéter sans cesse des choix qui m’amenaient à souffrir davantage.

J’ai compris mon  besoin impérieux de guérir toutes mes blessures émotionnelles et d’arrêter de me laisser maltraiter. Je ne voulais plus être victime mais être Sujet de ma vie et que plus personne n’aurait une quelconque emprise sur moi ! Je devais me déprogrammer de tous les conditionnements que j’avais reçus depuis ma plus tendre enfance.

Je voulais être LIBRE et HEUREUSE.

J’ai compris que je pouvais reprendre le pouvoir sur ma vie et retrouver mon libre-arbitre et devenir LE CAPITAINE DE MON AME !

J’ai repris mes études à 31 ans, en ayant tout perdu, ma maison, mon foyer et mon travail et ayant en charge 3 magnifiques petites filles. Ma seule vision : la LIBERTE de vivre ma vie, démontrer à tous que même l’adversité ne pouvait pas m’abattre, que j’avais le courage de tout rebâtir petit à petit. J’ai vécu des échecs, des douleurs, des découragements mais je remontais la pente grâce la foi que j’avais en la VIE et à ma VISION d’un autre avenir !!!

A 36 ans, j’ai retrouvé mon père d’origine, mes frères et mes sœurs, cela m’a donné un regain de force pour poursuivre la construction de mon chemin de vie.

Vous aussi, vous pouvez vous réveiller et vous laisser illuminer par les rayons du soleil de la vie. Vous avez le droit de VIVRE votre vie selon vos désirs et vos rêves ! Vous êtes créateur de votre vie à 100% !

Reprenez votre destinée en main en acceptant de regarder devant soi et accepter qui vous êtes !Apprenez à vous rencontrer, à vous connaître et enfin à vous apprécier même si il y a des aspects de votre personne vous dérange.

 

 

La blessure d’abandon

Article tiré de : http://www.linebolduc.com/chroniques-sante-mieux-etre/201-blessure-abandon-souffrances-amoureuses

Aujourd’hui, je porte la réflexion sur la blessure d’abandon spécifiquement car elle fait suscite bien des difficultés dans les relations affectives. Chaque blessure porte ce qu’on appelle un masque ou un mécanisme de défense. Dans le cas de l’abandon, on parle du masque du dépendant. D’où la naissance de la dépendance affective entre autres.

Je vous invite tout d’abord à répondre à ces 10 questions en votre for intérieur.

  1. Vous arrive-t-il d’avoir la larme à l’œil facilement ?
  2. Vous sentez-vous fréquemment en quête d’amour et de tendresse ?
  3. Sentez-vous que vous êtes comme le sauveur avec les gens autour de vous ?
  4. Reniez-vous vos valeurs pour vous adapter à celles de l’autre pour ne pas déplaire ?
  5. Dramatisez-vous facilement les situations, avez-vous tendance à vous apitoyer, à vous plaindre ?
  6. Avez-vous de la difficulté à terminer une relation complètement ?
  7. Avez-vous de la difficulté à dire non, à vous faire respecter.
  8. Vous sentez-vous victime en relation tout en ayant besoin d’attention abondamment ?
  9. Avez-vous le sentiment que les autres doivent être responsables de mon bonheur..si ils pouvaient dont changer…
  10. Avez-vous peur de la solitude, pouvez-vous facilement vous sentir comme en détresse en situation affective difficile et même avoir le sentiment que vous attirez ces situations.

Évidemment ces quelques réflexions ne sont pas exhaustives et ne visent qu’à susciter vos propres réflexions ou faire conscientiser vos états de mal-être pour mieux les libérer. Mais elles sont toutes des indicateurs de dépendance affective.

Naissance de la blessure

La blessure d’abandon se crée en très bas âge avec le parent du sexe opposé principalement. L’enfant a manqué de soutien de la part de ce parent, de nourriture affective ou voire même physique dans certains cas. Ceci a généré une grande peur de la solitude.

Un changement affectif (naissance d’un autre enfant dans la famille, séparation de la mère et du bébé dans les premières 24 heures, hospitalisation, garde chez les grands-parents, un réel abandon d’un des deux parents, etc.) peut avoir contribué à ancrer la blessure. Cette personne aura tellement besoin d’attention et de reconnaissance.

Le besoin d’attention et d’approbation en amour, etc.

 

  1. L’abandon porte la personne à se sentir victime et à se retrouver inconsciemment dans des situations affectives qui la feront se sentir ainsi et lui apporteront de l’attention, même si négative.
  2. Elle peut être portée à soupirer, se plaindre et s’accrocher.
  3. Pense que le fait de se montrer faible ou vulnérable fera en sorte que les autres vont l’aider davantage.
  4. Aime parler d’elle amplement. Peut devenir envahissante et faire fuir l’entourage ou dans un groupe.
  5. La personne a besoin de l’opinion des autres pour décider, afin de se sentir appuyée.
  6. Ses actions et son aide envers les autres seront inconsciemment et facilement stimulées par une attente ou un profond besoin de retour d’affection ou de reconnaissance, oui ça peut être fait de bon coeur, mais si on fouille plus loin, on y verra le besoin possible. C’est pourtant de se manquer de respect que de se plier à l’autre pour de la reconnaissance.
  7. La personne pourra ainsi devenir encline à la manipulation pour arriver à ses fins, sans oublier le chantage ou le besoin de bouder comme un enfant. Mais que ça demande de l’énergie tout ça !
  8. Cette personne a très peur de la solitude donc des séparations. Elle va bien si sa relation affective va bien, mais….N’aime pas être célibataire. Sa vie affective influence l’état de son moral.
  9. Elle passera rapidement d’une relation à l’autre sans faire suffisamment le point et s’assurer que la mise en place d’une saine communication basée sur la facilité mutuelle d’exprimer les émotions, parler de soi en toute authenticité est là. Non, belle apparence, activités similaires et on y va. Je caricature un peu, mais ce n’est pas loin de ça bien souvent. Qu’en est-il au fil du temps de la personnalité de fond qui répète les blessures si ce n’est pas exploré…
  10. La sexualité pourra servir de marchandage pour avoir de l’attention. La personne affectée par la blessure d’abandon attire souvent des contrôlants de par son côté soumis et en manque d’attention. Enfin, on me considère.. Attention, ca risque de faire mal….De là l’important de reconnaître les caractéristiques de la dépendance affective.
  11. Son énergie vitale est proportionnelle à la qualité de ses relations.
  12. Besoin d’être valorisé, validé par le regard des autres.
  13. Si cette personne se sent désirée elle se sentira plus importante, plus revalorisée.
  14. Le sexe pourra même servir à s’accrocher à l’autre, mais à quel prix alors. Ça risque d’être différent de la profondeur d’une relation qui s’exprime par la maturité et des vibrations compatibles au lieu de critères superficiels.

 

Pour l’ensemble des blessures, il en ressort que l’importance de revenir à soi est essentielle. On a le droit d’en avoir voulu à d’autres, aux parents, à soi, mais aujourd’hui on fait quoi. On se plaint, on se moule à un faux personnage en soi pour se faire aimer ou on sort de cette coquille. Il importe de réaliser les types de masques que l’on porte en se documentant ou en se faisant aider.

Inutile d’accuser les autres pour nos souffrances, car c’est de rester accroché au passé et ainsi ne rien pouvoir y changer. On se donne le droit d’avoir souffert et on va vers la compassion envers soi et nos parents, car ils ont soufferts eux aussi. Se faire aider sur le plan physique, émotionnel, verbaliser à une personne de confiance, écrire nos états intérieurs, etc., ne peut qu’apporter enfin la libération et dégager les entraves au bonheur.

Reconnaître une blessure

Une blessure, c’est une douleur émotionnelle vive et qui a été ressentie au cours d’une relation interpersonnelle (père et mère majoritairement) dans x situations, où l’un de nos besoins essentiels n’a pas été satisfait et qui a biaisé les perceptions. Les étapes de l’instauration d’une blessure passent par le fait qu’on vit une douleur suite à la difficulté d’être totalement nous même par exemple, et ça prend forme en bas âge effectivement.

Finalement, il y a résignation et on finit par être ce qu’on pense que les autres attendent qu’on soit, pour qu’on se sente enfin aimé.

Une blessure peut naître d’un chaos émotionnel qui a été vécu seul, dans l’isolement, sans en parler, mais ça a fait mal et de là, se sont enracinés des sentiments de rejet, d’abandon, d’injustice, d’humiliation ou de trahison. Une blessure non guérie nous laisse vulnérable par le fait même.

Ainsi, si une personne nous aborde et fait déclencher les mécanismes de cette blessure, sans même le savoir, nous aurons tendance à en vouloir à cette personne et pourtant elle nous offrait la chance de percevoir ce qui raisonne en nous au lieu de se retrouver dans l’accusation. Ceci ne veut pas dire de se laisser marcher sur les pieds.

La libération de nos blessures peut être source de désagrément un certain temps. Elle demande de cesser de vivre dans le passé et d’aller vers le changement. Est-ce que l’amertume du passé a déjà aidé quelqu’un à mieux aller ? En arriver à voir un événement difficile de notre vie comme un apprentissage ou un agent de changement amorce une transition intérieure porteuse d’une énergie de vie et non de destruction.

Petits trucs pour repérer les blessures

À la fin de la journée, demandez-vous quelles sont les situations qui vous ont fait éprouver des émotions, ou tentez de vous en rendre compte au fur et à mesure. Quand vous devenez conscient que quelque chose vous fait réagir, évitez de blâmer l’autre, pas plus que vous-même, soyez juste attentif à ce qui se passe.

Portez attention aux fois où vous faites peut-être aux autres exactement ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse, ce que vous leur reprochez. Pour modifier votre comportement, votre attitude, tentez de faire des liens entre votre réaction, la situation et votre blessure, et portez attention si ca fait résonner ce que vous avez vécu avec votre mère et votre père, les marques que cela a laissé (peurs, colère, mal-être…) Osez devenir ouvert à vos émotions au lieu de les refouler. Prenez contact avec votre vulnérabilité.

Bref, une grande peur du rejet accompagne aussi la blessure d’abandon. Cette personne s’est un jour sentie abandonné au profit d’une autre personne ou de quelque chose. Par exemple, peut-être que le père travaillait à l’extérieur et n’était pas assez présent, que la mère était froide et peu maternelle, le parent préférait un frère u une sœur.

Cette personne se sent comme incomplète face à elle même. Elle cherche à combler un vide par une présence de l’autre et même au risque que ce soit à son détriment dans le respect de ses réels besoins (tendresse, écoute, respect).

Cette personne attire l’attention sur ses problèmes, ce qui peut les maintenir. Le besoin d’être désiré sexuellement suscite un faix sentiment d’importance aux yeux de l’autre. Le fondement des relations affectives peut partir sur une mauvaise base qui ne tient pas compte des dessous psychologique des personnalités. La peur de la solitude trouve une façon de se combler, mais quelle déception risque de se pointer au fil du temps.

La répétition des scénarios est là tant qu’on ne se dit pas stop, que dois-je changer pour cesser de me faire mal. La personne se cache plutôt la vérité que d’oser admettre sa souffrance et son besoin d’aide.

On pourrait écrire si longuement sur ce sujet…, mais je suis consciente que bien que sommaires, ces quelques pistes de réflexions si appliquées, peuvent vous aider à trouver davantage de mieux-être et augmenter sérénité affective.

 

 

Line Bolduc

Exercices proposés pour les jambes

Quelques exercices à faire régulièrement avec les jambes.

Article tiré de  : http://www.macirculation.com/QUELQUES-EXERCICES-a-faire-regulierement-avec-les-jambes_a166.html

ASSIS

– Le buste droit, jambes un peu écartées, les mains à plat à l’intérieur de chaque genou, rapprocher l’un vers l’autre les genoux, en opposant une résistance avec les mains. A répéter 20 fois.
– Le buste droit, les mains à plat sur les genoux, faire monter et descendre les genoux par des flexions-extensions des pieds et chevilles, en appuyant légèrement sur les genoux avec les mains. 30 secondes de chaque côté.
– Un pied au sol, lever l’autre jambe à l’horizontal et faire tourner le pied soulevé dans un sens puis dans l’autre. Recommencer avec l’autre jambe.
– Toujours en position assise, souliers enlevés, faire rouler d’avant en arrière une bouteille en plastique ou une balle sous la plante du pied pendant 30 s. Même manœuvre de l’autre côté.

 

DEBOUT

 

– Pieds presque joints, faire des mouvements de flexion/extension talon-pointe, talon-pointe les deux côtés simultanément.
– Marcher dans la maison en se tenant sur la pointe des pieds pendant 30 secondes. Puis marcher en se tenant sur les talons 30 secondes.
– En se tenant à un mur ou un meuble, écarter une jambe de l’axe du corps en la maintenant sur le côté quelques secondes puis la ramener. Effectuer ce mouvement une douzaine de fois pour chaque jambe.

 

COUCHE

– Allongé sur le dos, jambes repliées, serrer les genoux l’un contre l’autre quelques secondes puis relâcher. Répéter une douzaine de fois.

 

AUTO-MASSAGES

Auto-massage des veines

Auto-massage des veines

Drainez vos veines par auto-massage :
1- Allongé sur le dos, mettez vos jambes à la verticale, pieds en l’air.
2- Petits mouvements de rotation des pieds
3- Un pied masse l’autre, depuis les orteils jusqu’au talon, pendant deux minutes. Faire de même en changeant de pied.
4 – Un pied masse la jambe opposée depuis la cheville jusqu’au genou durant deux minutes. Faire de même en changeant de côté.
5- Refaire des petits mouvements de rotation des pieds.

Effets psychologiques de la pratique d’activités physiques

On dit souvent que l’activité physique c’est bon pour le moral ou pour la santé mentale. Mais qu’en est-il vraiment? Le fait de pratiquer régulièrement une activité physique procure-t-il réellement des bienfaits psychologiques? La recension des écrits réalisée par Scully et ses collaborateurs en 1998 permet de mieux comprendre le lien entre l’activité physique et le bien-être psychologique. Voici donc les grandes conclusions qui en sont tirées.

L’effet qu’a la pratique d’activités physiques sur l’anxiété s’avère le plus marquant. La littérature recensée soutient de façon non équivoque les effets positifs de l’exercice sur l’anxiété, et ce, peu importe la nature de l’exercice. Les effets les plus positifs sont notés lorsque les personnes adhèrent à des programmes d’activités physiques pendant plusieurs mois. Des effets positifs sur la dépression ont aussi été observés, mais de façon moins évidente. Par contre, ces effets positifs semblent se confirmer davantage chez les gens souffrant de dépression. En réalité, il a été démontré que l’exercice devient un traitement efficace chez les personnes qui souffrent de maladies émotionnelles légères ou plus graves. D’autres études, bien que les preuves sur lesquelles elles s’appuient soient limitées, laissent entendre que les activités d’endurance, comme la marche, le jogging et le cyclisme, sont plus efficaces. Comme pour l’anxiété, les effets les plus positifs sont observés chez les personnes qui prat iquent régulièrement des activités physiques.

Il semble que lorsqu’on a recours à l’activité physique dans le traitement de pathologies comme la dépression ou l’anxiété, il est important de considérer le plaisir et la satisfaction ressentis lors de l’activité physique. En effet, il semble que plus le plaisir associé à l’activité physique est grand, meilleurs seront les bénéfices sur le bien-être psychologique (Wankel, 1993).

En ce qui a trait à notre capacité à répondre au stress, les personnes en bonne forme physique démontreraient une faible réaction au stress psychosocial. Par contre, le rôle que l’exercice peut jouer est davantage préventif que curatif et notre compréhension du phénomène de réponse au stress demeure incomplète. Par ailleurs, le lien entre l’humeur et la pratique d’activités physiques demeure subjectif. En effet, il a été démontré que les personnes physiquement actives ont tendance à signaler une amélioration sur le plan de l’humeur, même lorsque le test psychométrique de l’humeur n’a pas permis de déceler une telle amélioration.

Enfin, il semble que l’exercice pourrait diminuer les douleurs associées ausyndrome prémenstruel. D’après les quelques études réalisées jusqu’à présent, les femmes sédentaires ou peu actives physiquement n’ont connu aucune amélioration de leurs symptômes, tandis que les femmes actives physiquement ont signalé moins de symptômes. Fait intéressant, celles qui s’entraînent de façon très intensive (à des niveaux de compétition) n’ont pas démontré une diminution de leurs symptômes, ce qui dénote qu’un entraînement vigoureux peut avoir un effet néfaste sur le fonctionnement de l’organisme à cet égard.

Ainsi, bien que les preuves ne soient pas toujours catégoriques, les études récentes nous permettent d’énoncer que l’activité physique, pratiquée de façon régulière et continue, c’est bon pour le moral!

L’article que vous venez de lire s’appuie sur la recension des écrits suivante :

Scully, D., Kremer, J., Meade, M., Graham, R. et Dudgeon, K. (1998). Physical exercise and psychological well-being: a critical review. Journal of Sports Medicine, 32(2): 111-120.

Article cité :

Wankel, L. (1993). The importance of enjoyment to adherence and psychological benefits from physical activity. International Journal of Sport Psychology, 24(2): 151-169.

Article tiré de : http://www.kino-quebec.qc.ca/effets.asp

Pourquoi le blé rend malade et fait grossir

Cet article nous fait prendre conscience qu’il est nécessaire de limiter notre consommation de farine de blé car il a été modifié au fil du temps et il est devenu dangereux pour notre santé.

Le Docteur William Davis l’affirme d’emblée dans la préface de son livre  » Wheat Belly*  » : le pain et ses produits dérivés sont non seulement malsains, mais font partie des aliments les plus préjudiciables pour la santé. Des études ainsi que de nombreux cas dans sa propre pratique montrent l’implication du blé dans des désordres comme le surpoids, le diabète, l’arthrose, les brûlures d’estomac, et même les troubles mentaux.

Le Dr. Davis affirme que l’origine se trouve dans la consommation quotidienne de produits à base de farine de blé. Au départ, il a été intrigué par le fait que les gens devenaient de plus en plus gros, souvent même en dépit d’une alimentation saine et de la pratique d’exercice physique.

Son intuition fut confirmée par d’autres scientifiques de renom, qui ont mis en évidence que le métabolisme de l’homme moderne est génétiquement toujours réglé sur l’alimentation qui le caractérisait à l’âge de pierre, il y a plus de 2,5 millions d’années ! Ce n’est que depuis environ 10 000 ans (soit quelques 300 générations) que l’alimentation humaine s’est profondément transformée. Nous mangeons moins de viande et de matières grasses, au profit d’un ratio prédominant de céréales, de riz, de pommes de terre et de produits laitiers. Mais notre métabolisme n’a pu, en un temps si court, s’adapter à un bouleversement aussi profond.

Le blé, une denrée de base malsaine

Pourquoi le Dr. Davis se concentre-t-il principalement sur le blé? De nos jours, le blé est la céréale la plus modifiée par les manipulations humaines ; croisements, hybridations, modifications génétiques, mais aussi process industriels complexes, dans le but de créer une offre quantitative de plus en plus diversifiée, mais sur des critères qualitatifs de plus en plus standardisés. Davis écrit : « le blé a très peu évolué dans sa forme naturelle au cours des siècles. Ce n’est que depuis les 50 dernières années que les pratiques agricoles – puis industrielles – modernes l’ont fondamentalement modifié. Les exigences de productivité, d’adaptation climatique et environnementale (comme la résistance aux maladies) ont fait bondir les rendements : en Amérique du Nord, ils ont été multipliés par 10 en un siècle !

Des changements dans la structure des protéines du blé sont probablement responsables de la réponse immunitaire de rejet que développent un nombre croissant de consommateurs à l’encontre de cette céréale. Les hybrides de céréales conservent toujours les deux paires de chromosomes de leurs ascendants. L’engrain (aussi appelé petit épeautre) porte le génome le plus simple avec 14 chromosomes. Son croisement avec une herbe sauvage originaire du Moyen-Orient, peu de temps après les débuts de la culture, a donné naissance à l’amidonnier, comprenant 28 chromosomes. L’engrain et l’amidonnier sont restés, malgré de maigres rendements et des propriétés de cuisson médiocres, les céréales servant à l’alimentation de base pendant des milliers d’années. Le blé tel qu’on le connaît aujourd’hui contient 42 chromosomes. L’engrain et l’amidonnier ont été remplacés par le blé dur pour les pâtes, et des blés tendres à la farine très fluide pour la boulangerie. Malheureusement, dans l’euphorie générée par ces nouvelles cultures, personne ne s’est préoccupé de l’augmentation de leur teneur en gluten et de sa structure modifiée, ni des intolérances qui s’en suivraient.

La consommation de blé réduit l’espérance de vie

Le Dr. Davis explique dans son livre que les protéines de blé agissent comme des stimulants de l’appétit. Le blé favorise l’engraissement, au sens propre du terme, puisqu’il nourrit en profondeur les tissus adipeux. Certaines protéines du blé déclenchent et entretiennent des réactions inflammatoires dans le tube digestif et le foie, au niveau de la peau et du cœur, ou même de la thyroïde et du cerveau.

La graisse abdominale stimule la production d’insuline et conduit à un surcroît de stockage gras, ainsi qu’au diabète de type II. Chez les hommes, la graisse abdominale fournit aussi des œstrogènes, qui favorisent la croissance de la poitrine.

On recommande généralement aux diabétiques de réduire leur consommation de sucres et de matières grasses, au profit des hydrates de carbone sous forme de céréales. Plus la glycémie augmente après un repas, plus l’organisme va stocker de la graisse.

Il est important de s’intéresser à l’index glycémique des aliments : il indique dans quelle proportion un aliment va contribuer à élever le taux de sucre dans le sang. Sur ce point, le principal contributeur du blé à l’élévation de la glycémie est l’amylopectine. Elle est transformée rapidement et facilement en glucose sous l’action des enzymes pancréatiques. Ainsi, deux heures après leur consommation, le pain complet a-t-il un IG (index glycémique) de 72, les spaghettis au blé complet 42, et le sucre standard 59 !

Le glucose présente un IG de 100, mais il est – ou devrait être – généralement consommé en quantités modérées…

Aux pics de glycémie élevés succèdent des chutes d’autant plus brutales, qui provoquent faim, engourdissement, fatigue, voire tremblements.

Davis a observé que, parmi ses patients, ceux qui renonçaient au blé voyaient leur glycémie baisser, ainsi que leur poids ! Des désagréments couramment liés à la consommation de blé, comme les diarrhées, les aigreurs d’estomac ou les crampes, s’atténuaient considérablement, ou disparaissaient. En contrepartie, ces patients retrouvaient davantage d’énergie, une meilleure concentration, et un sommeil réparateur.

Beaucoup de ces patients sont aussi venus à bout d’inflammations des articulations, de rhumatismes et d’asthmes. Des éruptions cutanées persistantes ont finalement disparues.

Mais aussitôt que les vieilles habitudes alimentaires reprennaient le dessus, tous ces désagréments réapparaissent très rapidement.

La maladie cœliaque est une autre manifestation de l’intolérance au gluten, et à certaines autres protéines apparentées du blé, mais aussi du seigle ou de l’orge. Le gluten est un facteur déterminant dans l’obtention d’une cuisson idéale. Mais il altère les villosités recouvrant l’intestin grêle, ce qui entraîne des dérèglements graves dans l’absorption des nutriments. Bien que le blé ne renferme que 10 à 15 % de protéines, le gluten en constitue à lui seul 80% d’entre elles. Les maladies cœliaques ont doublé au cours des 20 dernières années.

Davis explore dans son livre les bienfaits d’une alimentation exempte de blé : il lui attribue des vertus anti-âge, ou encore l’amélioration de manifestations comme l’acné ou la chute des cheveux.

Le blé, et après ?

Il est particulièrement difficile d’exclure le blé et ses dérivés de l’alimentation quotidienne. On le retrouve dans la majorité des aliments industrialisés, et il est incontournable dans toutes les formes de fast-foods de la planète.

Les recommandations du Dr. Davis pour une alimentation plus saine rejoignent celles de Vitalité Active. Mais elles restent plus générales, tandis que Vitalité Active individualise les siennes sur la base des 42 résultats de laboratoire.

Le Dr. Davis résume :  » En Allemagne, en Europe et dans le monde entier, le blé laisse son empreinte dévastatrice. Il est grand temps que nous prenions conscience du danger, et que nous revenions sur le chemin de la santé « .

Le Dr. William Davis est un médecin américain, spécialiste en cardiologie et dans la prévention des maladies cardio-vasculaires. Il est le fondateur d’un programme spécifique pour la détection précoce des maladies cardiaques.

Traduit en Français sous le titre :  » Pourquoi le blé nuit à votre santé » aux éditions de l’Homme*

Auteur : Katharina Hasler
Traduction : J-P. Giess
Crédit photo : fotolia

/http://www.vitalite-active.com/informations-utiles/pourquoi-le-ble-rend-malade-et-fait-grossir/

Quand c’est pire après la séance

Cet article vous permettra de vous rassurez des sensations désagréables que vous pourriez ressentir après une consultation.

Il a été tiré d’un blog très intéresant : http://conscience-et-sante.com

Vous sortez d’une séance d’ostéopathie (ou de toute autre consultation de médecine naturelle) ou bien vous venez de démarrer le traitement que votre homéopathe vous a prescrit et vous vous sentez bien. Mais voilà qu’apparaissent quelques jours plus tard, des signes pour le moins désagréables auxquels vous ne vous attendiez pas. Tout va pour le pire et vous regrettez peut-être d’avoir opté pour le praticien en question. Finalement, n’avez-vous pas eu tort d’aller le voir sur les recommandations d’Untel ? Vous commencez à le regretter et vous vous demandez que faire… Laissez-moi vous expliquer ce qui est en train de se passer dans votre corps, et vous saurez comment il convient de réagir.

Un réflexe désagréable, mais heureusement momentané  Effet_rebond

Ce qui vous arrive porte le nom d’effet-rebond. C’est une aggravation réactionnelle transitoire qui survient le lendemain ou le surlendemain d’un soin, alors que tout semblait aller pour le mieux. En général, ce type de réaction a lieu lors des premières séances et ne se reproduit que rarement après. Cette phase est d’autant plus surprenante que la personne, rentrée soulagée par le soin, se sentait alors beaucoup mieux, d’où sa déception (« ça n’a pas marché » ou « ça n’a servi à rien« ) ou le doute (« le thérapeute n’aurait pas fait une bévue ?« ). Eh bien c’est étrange, mais ce qui se passe est tout à fait normal, et même plutôt attendu.

L’effet rebond vient du grec resbon, factice. C’est un terme usité dans plusieurs disciplines : en médecine, en psychologie, comme en économie. Dans les soins, cette phase – aussi appelée « phase épileptoïde » – dure en général10 jours. Dix jours durant lesquels tout est possible. Ce qui fait que si la personne ressort de la séance avec un  soulagement et cette impression d’être dérouillé, les jours suivants sont moins glorieux. Apparaît une phase d’exagération parfois assez spectaculaire : fatigue, courbature, apparition de douleurs variées, impression d’avoir été passé sous un rouleau compresseur, etc. Normalement, au 11ème jour, miracle : tous ces symptômes disparaissent, y compris celui qui constituait le motif de la consultation.

Le prix à payer

La douleur n’est pas là pour nuire. Elle a une fonction. Elle est un signal d’alarme qui oblige la personne à réagir, voire à chercher une aide extérieure. Elle peut être aigüe ou chronique, et plus ou moins expressive. A minima, elle subsiste en toile de fond comme une gène supportable au fil des ans. Mais derrière cette douleur se dessine un système qui arrive aux limites de son adaptation. Le corps s’épuise à lutter contre un déséquilibre permanent

Lorsqu’on lève l’obstacle – l’origine du déséquilibre – l’organisme peut enfin se lancer dans un processus de réparation. Celui-ci est consommateur d’énergie et provoque des oedèmes, dits de « réparation« , aux endroits qui nécessitent remaniement. Ces zones font partie de la chaine dysfonctionnelle reliant la cause du problème à son expression (le symptôme).

Malheureusement, aux endroits où l’espace manque (au niveau de la sortie des nerfs de la colonne vertébrale, la base du crâne, sous la clavicule, au niveau du canal carpien, certaines articulations, etc.) l’oedème fera compression, ce qui est douloureux, parfois plus qu’avant consultation.

Des signes de bon augure

Même si désagréable, cet effet rebond est donc de bon augure. Il révèle que l’organisme retrouve le pouvoir de corriger les problèmes à l’origine du symptôme. En général, cela montre que l’on a touché à une cause profonde et assure la disparition d’un amas de symptômes et de la non-réapparition de ceux-ci, sauf si la personne retombait sur la même cause. Ceci serait alors l’indice d’un traumatisme émotionnelle inconscient sur laquelle il conviendrait de se pencher.

La personne peut donc naturellement présenter après une bonne séance des signes de fatigue, des courbatures, des douleurs migrantes (un coup le genou fait mal, puis la hanche, les lombaires, puis tout ça disparaît alors qu’une autre douleur survient à la nuque, etc.). L’intensité est tout à fait variable et semble dépendre de la chronicité, des tissus concernés et de l’importance du traumatisme à l’origine de tous ces maux.

Pourquoi cela n’apparait-il qu’après la séance ?

En général, la séance apporte un gain. La personne se sent soulagée. Quelque chose vient de se libérer à l’intérieur et ça se ressent. En plus du retour de la mobilité, on a l’impression que « ça circule à nouveau« . Le reste de la journée, après le soin, se passe bien plutôt bien. Il arrive même qu’on exagère un peu. Certains qui avaient les épaules bloquées, en profitent maintenant pour nettoyer les rideaux ou tailler les haies, choses qu’ils avaient du mal à réaliser auparavant. Je le leur déconseille fortement et je demande de rester calme pour les deux jours qui suivent cette séance. Mais dès le lendemain, c’est parfois la surprise. Que s’est-il donc passé ?

Pendant le sommeil, le corps est entré dans une phase neurologique parasympathique, c’est-à-dire qu’il s’est mis en mode de récupération. L’organisme est en branle-bas de combat. Les cellules s’activent pour corriger tout ce qui peut l’être et cela se fait par de petites inflammations. Si beaucoup de choses sont à réparer, il est évident qu’il y aura des signes de fatigue, voire des courbatures. Quant aux douleurs, elles ne sont que la suite logique de ces inflammations qui compriment et chauffent, et comme tout cela ne se fait pas dans un état aigu, tout se passe à bas bruit : localement, on ne voit rien alors que l’organisme travaille d’arrache-pied en arrière plan.

Rendez à César ce qui est à César !

En réalité, même si ces signes sont expressifs les dix premiers jours en moyenne, les réactions de l’organisme en arrière plan s’étalent véritablement sur un mois et demi. Cependant, elles ne sont plus conscientes, c’est-à-dire que la personne ne ressent plus de désagréments.

Néanmoins, il arrive parfois que les douleurs durent, malgré tout, plus longtemps que ces dix jours et que toute la période de réparation d’un mois et demi soit vécue avec difficulté. Dans ma pratique, j’attribue cela à un élément essentiel dont je n’ai pas tenu compte et qui aurait dû être corrigé lors de la séance. Du coup, l’organisme peine à se rétablir et cela se ressent. C’est pourquoi au-delà de deux semaines, il m’arrive fréquemment de compléter le soin, soit par un remède homéopathique, soit en faisant revenir la personne entre deux patients pour libérer le blocage sous-jacent. Il s’agit le plus souvent de dérangements vertébraux minimes. Si tel n’est pas le cas, l’indication ostéopathique n’est tout bonnement pas appropriée, auquel cas, je redirige la personne vers le professionnel le plus adéquat, tout en restant proche du patient et informé de son évolution.

Certaines personnes, se sentant désemparées, cherchent dans l’urgence un autre thérapeute pour soulager la situation devenue catastrophique à leurs yeux (cela dépend bien évidemment du niveau d’angoisse de chacun). Il faut savoir être rassurant. Mais si la personne se fait traiter par quelqu’un d’autre après notre séance, deux cas de figure sont possibles : soit la situation s’aggrave encore (les capacités de régénération sont à nouveaux sollicitées et on repart pour un tour) et le patient impute tout ce qui lui arrive au premier thérapeute qui l’a traité ; soit cela s’atténue aussitôt ou dès le lendemain et le patient croit avoir déniché son sauveur, celui qui – enfin – a su trouver la cause de sa maladie. Dans ce second cas également, le premier thérapeute est aussi mis dans le même sac et sera considéré comme un incompétent, de dangereux par surcroît.

Cependant, ce que le patient ignore, c’est que bien souvent le premier thérapeute ayant réellement touché la vraie cause de la maladie, ce qui arrive ensuite est tout simplement la phase épileptoïde de cet effet rebond. Le moindre petit soin dans cette phase accélère la réparation de manière spectaculaire et ce qui était attribué au thérapeute « sauveur » n’est autre que la conséquence naturelle du premier traitement.

Pourquoi n’y a-t-il pas d’effet rebond en médecine ?

Là où la médecine allopathique s’occupe de réduire ou de faire disparaître les symptômes, les approches holistiques, elles, tentent de retracer l’histoire de la maladie et d’en corriger les causes sous-jacentes, car elles savent que si l’on n’atteint pas la cause, les conséquences s’éterniseront. Ces dernières confirment d’ailleurs le postulat de l’intelligence du corps. Et ce n’est pas qu’un postulat ! Observez une grossesse ou bien tout simplement une cicatrisation : il nous est impossible de reproduire cela à notre niveau. Nous profitons tout au plus de ces propriétés, nous les manipulons un peu, mais c’est le corps qui orchestre tout.

L’idée est d’éradiquer la cause puis de laisser le corps annuler toute l’adaptation jusqu’aux symptômes, ce qui suppose une période de réparation intense, dont le début est marqué par ce fameux effet rebond. Les patients ont l’impression d’un retour en arrière, comme s’ils revivaient à rebours leurs anciens symptômes. On dit en ostéopathie que pour chaque année d’adaptation, il faut compter un mois de récupération. Je le pense, mais cela ne veut pas dire que le patient ressentira cette activité de fond pendant toute cette période. Il sera libérée avant, tandis que l’organisme continue en sourdine à travailler sur sa lancée.

Si l’on ne s’attarde qu’aux symptômes, en les réduisant, d’autres apparaissent. Il n’y a aucun effet rebond. Le patient cherche un soulagement rapidement, il l’obtient, mais progressivement, plusieurs jours, semaines ou mois, voire parfois quelques années seulement après, surviennent d’autres problèmes. C’est pourquoi, il est intéressant de s’attarder beaucoup plus tôt sur le moindre signe que présente la personne, aussi minime soit-il, parce qu’il trahit déjà qu’il se passe une chose dont l’organisme n’arrive pas à se libérer. Inutile de laisser cela prendre des proportions avec le temps. Et je ne crois pas qu’il s’agisse de prévention, mais d’un regard plus juste sur la maladie.

Le danger dans tout cela est de confondre cet effet rebond avec une aggravation vraie. C’est pourquoi il faut être vigilant et surtout à l’écoute du patient, mais également du corps, qui lui ne ment pas. Il apparaît qu’une vraie relation d’équipe doive s’instaurer entre le patient et le thérapeute. Le patient doit participer à sa santé et se responsabiliser. Il doit sortir du rôle de victime et surtout regarder ses angoisses en face. Quant au thérapeute, il doit apprendre à parler, à expliquer avec des mots simples et traduire (une sorte de feed-back) ce qu’exprime le corps. C’est passionnant, et il serait égoïste de garder tout cela pour soi, alors qu’il s’agit, tout de même, du corps du patient ! Il incombe à chacun d’accepter ses propres limites, et accueillir l’autre tel qu’il est, climat à partir duquel il est possible de construire quelque chose. Patient et thérapeute peuvent alors se parler franchement sans se blesser. Et dans ce domaine, être vrai est la pierre angulaire du soin.

Comment réagir ?

La difficulté est de cerner si l’on est bien dans cette phase de réparation ou non, sachant que certains tissus (l’ovaire par exemple) peuvent réagir jusqu’à 3 mois après la séance. De ce fait, après l’effet rebond, la personne peut ne pas obtenir immédiatement le résultat escompté.

On peut s’aider de diverses substances naturelles :

– De l’Arnica en homéopathie, 5CH 3 granules toutes les heures au début, puis 3 granules 3x/jour ensuite. Cela réduit les oedèmes.

– Du Curcuma en gélules qu’on trouve en pharmacie et en magasin diététique. Associé au poivre vert, sa biosdisponibilité est meilleure. Mais en général, c’est toujours sous cette forme qu’on le trouve (le seul bémol étant que la gélule n’est pas forcément de la meilleure composition). Le Curcuma optimise l’inflammation et la rend plus efficace, et donc moins intempestive. De ce fait, on peut considérer en quelque sorte cette épice comme un anti-inflammatoire. Testez si jamais vous avez des aphtes, c’est extraordinaire !

Huile Essentielle Hélichryse : 1 goutte par jour en voie interne (sur du miel par exemple) et 1 goutte pure ou mélangée avec une huile d’olive, à masser sur la zone à problème. Cette huile essentielle réduit considérablement le temps de récupération. C’est assez surprenant.

– Mettez une bouillotte à hauteur du foie. La chaleur dilate les veines, ce qui fait un appel de sang veineux dans le foie et décongestionne à distance les zones d’inflammation, sur lesquelles devrait être appliquée simultanément une compresse froide par tranche de dix minutes.

– Boire de l’eau. C’est bête, mais ça réduit en effet la douleur.

Reposez-vous ! Eh oui, c’est en dormant qu’on guérit le plus vite.

Prenez du Magnésium. J’en parle longuement dans cet article où je conseille deux formes spécifiques (il y en a bien entendu d’autres et c’est à voir au cas par cas). Le Magnésium est considéré comme un dépolluant de l’organisme, mais il est aussi capable de calmer le corps et de le ramener dans une phase de récupération. Mais attention ! Si vous avez une dette en sommeil, attendez-vous à être assommé par le magnésium. Le sommeil deviendra un impératif contre lequel il sera difficile de lutter.

– Remerciez votre corps, gratifiez-le et songez à lui avec bienveillance. Il fait ce qu’il faut et il le fait bien : il est nullement en défaut !

– Je déconseille de prendre en première intention des anti-inflammatoires traditionnels, sauf si nécessaire, c’est-à-dire si la douleur est insupportable (il est inutile de souffrir bêtement). Comprenez que ces médicaments réduisent l’inflammation, or l’inflammation est le seul outil à la disposition du corps pour réparer et rétablir l’équilibre. Son autre moyen, semble t-il, est l’aide apportée par les virus et les bactéries, mais c’est un autre débat.

Certains pesteront contre le thérapeute – et ce, même si l’on prévient et explique auparavant cet effet – alors qu’il s’agit d’un phénomène pour le moins naturel et connu d’autres médecines (ex : l’homéopathie). Cette aggravation est momentanée et salutaire.
Si la réaction est exacerbée, la personne est invitée à prévenir son thérapeute des réactions post-séances afin de s’assurer qu’il s’agisse bien de cet effet. Mais il faut comprendre qu’on ne peut demander à son corps de reprendre sa course effrénée sans une période de repos qui – si l’on a oublié – porte le nom de «convalescence».

Article de Wladislas BARATH: J’exerce le métier d’ostéopathe. Cependant, je ne peux résumer ma pratique à cette fonction, tout comme on ne peut limiter ce chef-d’oeuvre qu’est l’être humain à son enveloppe corporelle. Je suis là pour aider les gens à sortir de leurs impasses en cherchant le meilleur outil pour eux, respectant leur écologie et leur singularité parce que chacun est unique.  www.conscience-et-santé.com