La vision d’un monde meilleur

Lorsque j’étais enfant, je rêvais d’un autre monde. Je m’amusais avant de m’endormir d’imaginer différents scénarios. J’ai pris très vite conscience de l’injustice, de la souffrance, de la misère… Je ressentais une énorme tristesse, une envie de créer dans ma tête une autre façon de vivre. J’ai été également attirée par les leçons des maîtres de la sagesse, bouddhistes puis chrétiens vers l’âge de 8 ans. Je voulais leur ressembler et comprendre pourquoi il y avait le mal partout, pourquoi les êtres humains étaient capables de se maltraiter autant.

Toute petite, je m’imaginais un monde de type Walt Disney, les humains qui parlaient aux arbres, fleurs et aux animaux. Il n’y avait plus de vol, de meurtre, d’injustice. Puis en grandissant, j’ai pris conscience de la pollution produite par la production des appareils ménagers, j’ai eu comme des angoisses en me questionnant, qu’allaient devenir toutes ces machines. Je me disais aussi si tout le monde était en bonne santé, s’il n’y avait plus de voleurs, il y aurait plein de monde au chômage ! Je rêvais qu’ils devenaient des dessinateurs, des peintres…

Puis peu à peu, j’ai recherché un monde d’amour, je faisais confiance à n’importe qui, je ne voulais pas porter un jugement hâtif sur les gens et je voyais que leur bon côté. Il y avait cependant une petite voix qui me prévenait mais je ne voulais pas l’écouter. J’étais assoiffée, je voulais aimer et être aimée, ainsi j’ai fait de longues expériences douloureuses pour enfin comprendre qu’il y avait en moi un long travail à effectuer pour créer enfin en moi le monde que je désirais tant.

Cet amour que je recherchais tant chez les autres, je ne l’avais pas pour moi. Je me détestais, je ne me sentais pas légitime et je cherchais une éternelle reconnaissance de ma personne. Je n’avais pas confiance en moi, en mes capacités, en mes compétences, l’Autre savait lui, pas moi.

Puis peu à peu, toutes mes réflexions m’ont conduites à élever ma conscience sur les comportements toxiques, manipulateurs, dominateurs et persécuteurs et pour quelles raisons profondes, ces personnes choisissaient plus ce type de comportements plutôt qu’un autre. Sur la base du non-jugement, j’ai compris que la plupart d’entre nous réagissons surtout par PEUR, par VENGEANCE, ou/et par PUNITION. J’ai peur, j’attaque, je ne peux pas pardonner alors je me venge, je ne peux pas ME pardonner alors je me punis, m’autosabote…

Le monde que j’envisage aujourd’hui serait basé sur une pédagogie bienveillante, préventive et très peu punitive. La sanction amène la croyance à croire que je suis une personne mauvaise, par contre proposer un processus de comprendre toutes les conséquences collatérales des actes serait plus productif et de rechercher ensemble comment réajuster ou quelle contrepartie pourrait être offert pour compenser le préjudice.

Chaque personne a été un enfant avec des rêves, une vision pure de son monde. Puis peu à peu en grandissant, il a vu les contradictions des adultes, leur toute-puissance, leur conditionnement… Il a perdu ses rêves, ses espoirs, il s’est conformé à ce que l’on attendait de lui. Il a calmé ses ardeurs de tout révolutionner, transformer, il s’est éteint progressivement et a suivi le mouvement s’il voulait être reconnu par les siens. Certains ont choisi de s’opposer à tout et devenir agressif et être un prédateur, manipulateur…

A ce jour, il me semble que l’humanité aurait besoin de prendre soin de son enfant intérieur pour se réaliser dans la conscience de l’amour inconditionnel. Cet enfant existe et il vit dans notre subconscient et inconscient. C’est lui qui nous amène à réagir aux circonstances en fonction de ses blessures, de ses perceptions, de l’intensité de ses émotions, de ses mémoires karmiques et transgénérationnelles, de ses loyautés envers elles…

Apprendre à devenir un bon parent pour lui, lui offrir un véritable soutien, un accompagnement psycho-affectif adapté à sa sensibilité et à ses propres besoins. Répondre enfin à ses aspirations profondes qui ont parfois été balayés par les adultes qui l’ont élevé et jouer aussi avec lui, on oublie souvent le jeu quand on devient adulte, et par compensation les drogues, l’alcool, les activités à risque prennent le relais.

Par la parole un enfant peut se relever ou être tué. Par une communication consciente et bienveillante envers l’enfant intérieur, nous pouvons nous redresser, retrouver notre dignité, exercer notre libre-arbitre, entrer dans notre véritable puissance tout en étant altruiste et bienveillant. Il y a de la confusion entre puissance et pouvoir. Le pouvoir appelle la volonté et les compétences, la puissance appelle à la présence et à la détermination. Notre puissance repose sur notre taux vibratoire énergétique, ce que nous dégageons lorsqu’il faut se positionner devant une situation injuste, violente, persécutrice…

Nous pourrions tous tenir tête à n’importe quel oppresseur si nous avions en nous guéri l’estime de soi, nous n’aurions plus à prouver qui que ce soit notre valeur et si nous savions enfin notre puissance et notre pouvoir d’exercer notre libre-abitre.

Nous n’aurions plus peur de mourir si nous savions tous que nous suivons tous un chemin de croissance et d’élévation de conscience quelle que soit la forme que revêtirait notre âme. La mort est au service de la Vie.

Nous n’aurions plus peur de manquer si nous savions que nous pouvons créer tout ce dont on a besoin en contactant le monde des préformes. Par l’esprit, la matière peut être créée. On a encore du chemin à parcourir pour réussir à créer. Cela demande de la foi, une confiance et une connaissance de la Source créatrice.

Nous n’aurions plus à devoir agresser notre congénère car nous aurons réalisé que tout repose sur une justice qui existe déjà mais sur un autre plan.

Plus l’enfant en nous sera en lien avec sa partie spirituelle, plus nous pourrons accéder à notre joie intérieure pour être heureux avec soi et avec les autres.

Ainsi nous pourrons construire un monde basé sur le respect et l’authenticité avec la maturité de l’adulte et la nature propre à l’enfant (joie, spontanéité, créativité, amour…).

Nous pourrions enfin renoncer à ce monde basé sur la peur et l’intolérance car nous aurons tous appris depuis notre plus jeune âge à nous aimer inconditionnellement, à s’apprécier selon d’autres critères que ceux de la performance, de la comparaison et de la réussite. Les critères seraient le plaisir d’apprendre, la volonté de persévérer (percer pour voir), et d’accueillir toutes ses émotions sans jugement dévalorisant. Nous pourrions réévaluer nos croyances et les réajuster selon notre maturité de conscience et les accueillir telles quelles. Nous pourrions apprendre très jeune ce qu’est le véritable pardon et apprendre à pardonner à chaque situation injuste et ainsi se rétablir dans sa dignité sans se venger et nourrir de la rancœur.

Avec douceur et bienveillance

Sabine-Hoa

 

 

 

 

Un outil puissant de guérison

La douche du coeur est un outil puissant pour amorcer la guérison des blessures intérieures. C’est une démarche personnelle, une vision nouvelle de soi avec des croyances renouvelées sur soi et sur les autres.

La douche du coeur permet de nettoyer par le pardon toutes les scories de l’humiliation et de l’injustice reçues. C’est s’offrir un cadeau à soi pour retrouver sa dignité et sa confiance en soi et en la Vie. L’amour envers soi est régénéré par cette douche. On peut vraiment visualiser de prendre une douche d’Amour et que l’eau de la lumière de la Vérité vous redonne de la vitalité et un nouvel élan de vie. Vos rancunes, rancoeur, amertume, haine peuvent être balayées par cette nouvelle vibration. C’est une intention de coeur pour la restauration de votre âme blessée.

Avec douceur et bienveillance

Sabine-Hoa

 

 

Se pardonner, mais comment ?

Le pardon à soi est un vaste sujet. Certains vont diront, jamais ! D’autres vous diront fièrement : « oui, je pardonne aux autres mais pas à moi ! ». Finalement savons-nous vraiment ce qu’est le Pardon ? Dans cette clown-conférence, vous allez découvrir les facteurs qui nous empêchent de nous pardonner : les contrats contre soi, le déni de nos blessures, le déni de nos émotions, laisser notre juge intérieur nous dévaloriser constamment sans le remettre en question, celui-ci se nourrit de notre sur-culpabilités, nos fausses-culpabilités, un poison qui nous ronge comme un cancer…

Le secret : changer de voix et de voie : par la voix du cœur et par la voie du Pardon.

Le pardon permet de nous accepter avec notre part d’ombre, notre vulnérabilité. Celle-ci est alimentée par nos souffrances provenant de plusieurs situations injustes. La colère, la rancœur, le sentiment d’impuissance, la honte, l’humiliation, les peurs sont des émotions qui nourrissent notre mal-être… et aussi au niveau énergétique des entités de basses fréquences qui s’en repaissent avec avidité comme les parasites dans la nature (tiques, puces, poux…)

Et c’est très dur de se pardonner car notre juge intérieur le refuse absolument, il tient à garder en lui ce type d’énergie pour s’en nourrir, il en a besoin pour donner un sens à son existence, garder le pouvoir de nous culpabiliser. Ce juge intérieur est cette voix toxique qui nous empoisonne.

Le pardon permet de nettoyer, de purifier notre cœur, notre mental, alléger nos tensions intérieures.

Le pardon est un cadeau que l’on se fait à soi, il permet de mettre dehors tous les parasites énergétiques, de se libérer de tous les poisons émotionnels toxiques…

Oui mais comment ?

  • Refuser aujourd’hui de croire que nous sommes une « mauvaise personne » : vous avez fait de votre mieux avec vos compétences et vos connaissances de l’époque
  • Accepter que vous avez des dysfonctionnements dus à votre histoire personnelle
  • Renoncer à vous justifier
  • Cesser de vous condamner vitam eternam
  • Détruire tous vos contrats contre soi
  • Sortir du processus de victimisation : avec autorité reprendre sa dignité et considérer la légitimité de votre existence
  • Aller à la rencontre et prendre soin de votre enfant intérieur
  • Nettoyer et purifier son âme par « la douche du cœur » (article)
  • Choisir humblement de se demander pardonner et de … demander pardon aux personnes qui nous ont blessés (« Je te demande pardon de m’être laissé blessé par toi et de t’avoir blessé en retour. »). Cette dernière phrase va vous choquer mais c’est vraiment la toute dernière étape de processus du Pardon. Laissez le temps vous aider si votre mental, votre juge intérieur s’insurge contre cette vision.

et la boucle est bouclée…

Avec bienveillance et douceur, Sabine-Hoa

Voici des extraits de la clown-conférence donnée par Sabine-Hoa en 2018 à Annecy.

L’art de bénir

Bonjour à toutes mes amies, connaissances ou inconnus qui me suivez. Je vous propose une nouvelle piste de réflexions sur l’art de bénir. Que veut dire bénir ? Pourquoi le fait de bénir peut-il m’apporter du positif dans ma vie ?  N’hésitez pas à commenter et à partager si pour vous c’est important de bénir.

Avez-vous confiance en vous ?

Bonjour à tous les rebelles intelligents, voici une nouvelle émission sur la confiance en soi. Comment dépasser nos peurs de quitter notre zone de confort ! Comment augmenter notre estime de soi ? Quelles sont nos culpabilités ? Nos hontes ? Nous allons prendre conscience de nos mémoires liées à notre histoire personnelle et les neutraliser. Belle journée ! Je vous aime !

Libéré du temps

Bonjour à tous les rebelles intelligents, vous voulez vous libérer du temps ? Ecoutez cette chronique qui va vous offrir des pistes de réflexions pour réussir à sortir de l’obsession du temps. Merci pour vos retours et vos partages ! Je vous aime !

Avec bienveillance et douceur

Sabine-Hoa

Le pardon plus fort que la haine

Bonjour à tous ! Voici la dernière émission sur le thème du Pardon, en espérant qu’elle vous inspire ! Très belle journée ! Sur la photo, je suis en train de nager à la cascade aux écrevisses en Guadeloupe, un paysage de rêve !

 

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