Bonjour à tous, voici une nouvelle chronique pour réveiller nos neurones ce matin. Comment renaître après un viol, un abus ? Voici quelques pistes de réflexions pour décoller ! Grosse bise, je vous aime !
La renaissance

Bonjour à tous, voici une nouvelle chronique pour réveiller nos neurones ce matin. Comment renaître après un viol, un abus ? Voici quelques pistes de réflexions pour décoller ! Grosse bise, je vous aime !
Une nouvelle émission radio ! Prends conscience que ton identité s’est construite en fonction de tes blessures primitives ! Je vous aime ! Sabine-Hoa
Une nouvelle émission sur le Pardon, des réflexions personnelles. Comment entrer dans cette démarches, quelles sont les conditions du Pardon ?
Sabine-Hoa partagera avec vous à partir de son expérience personnelle, comment augmenter votre confiance en vous-même, comment guérir vos blessures intérieures et ainsi booster votre enthousiasme, votre détermination et votre confiance. Elle abordera entre autres les enseignements de Don Miguel Ruiz, les 4 accords toltèques, la maîtrise de l’amour et le pouvoir du moment présent d’Eckhart Tolle. Vous ne savez pas pourquoi vous n’arrivez pas à atteindre vos objectifs, vous hésitez à faire le pas, vous remettez au lendemain ce que vous devriez faire le jour-même. De plus, vous vous culpabilisez de votre procrastination. Vous vous posez toutes ces questions ? Vous ressentez un mal-être intérieur mais sans vraiment le définir.
Ensemble nous allons réfléchir comment enfin se sentir sûr de soi pour avancer, pour atteindre vos désirs, vos réalisations. Il se peut que vous ayez des blessures émotionnelles si fortes qu’elles prennent toute votre énergie et vous empêchent de progresser. Dans l’enfance ou dans une autre partie de votre vie, on vous a induit que vous n’étiez pas à la hauteur, faible ou incapable ou on vous a donné cette injonction « soit fort », « tu n’as pas le droit pas l’erreur », « fais plaisir », « sois parfait », bref ces répétitions sont à la longue toxiques et provoquent des blessures dans votre cœur.
Vous ferez également des exercices d’auto-hypnose pour reprogrammer vos croyances, vous libérer des schémas inconscients limitants et faire circuler une nouvelle énergie de puissance.
Vous repartirez de cette conférence plus confiant en vous et en la vie. Vous ressentirez une énergie supérieure.
Venez à cette conférence unique et nous allons voir, ensemble :
« Soigner nos blessures intérieures » par Sabine-Hoa : émission podcast
Au plaisir de vous rencontrer !
Envoyez vos chèques à l’ordre de Mme SOULHAC Sabine en notant les noms et téléphone des personnes qui s’inscrivent.
Envoyez vos chèques à l’ordre de Mme SOULHAC Sabine en notant les noms et téléphone des personnes qui s’inscrivent.
Mme SOULHAC Sabine-Hoa 2, rue de la Césière 74600 Seynod
A tous les rebelles intelligents, voici la suite de l’émission précédente : Comment devenir nous-mêmes malgré les fantômes du passé ? Solution : faire la paix avec eux…
Bonjour à tous, voici votre nouvelle émission radio : êtes-vous prêt à quitter la prison de votre passé ? La solution : renouer avec soi, créer une alliance avec soi.
Il y avait au fond de moi ce besoin impérieux de rechercher mes origines mais en même temps une peur de ce que je pouvais découvrir.
Je voulais connaître mon histoire. Malgré tout ce que l’on pouvait me dire pour m’en dissuader, c’était là au creux de mon être. C’était comme s’il me manquait une jambe. Je me suis soumise à cette circonstance plutôt que de l’accepter avec tout mon être.
Quand est arrivé enfin le moment de soulever le voile du mystère, j’ai eu un moment de recul, finalement, voulais-je vraiment mettre l’ombre à la lumière ? Après ce moment d’hésitation, je me suis donnée le droit d’accepter ce que le destin m’offrait ce jour-là. En cherchant dans les registres de l’orphelinat, mon prénom vietnamien devenait une réalité et non juste quelques lettres attachées les unes aux autres. Au bout du deuxième registre, j’allais abandonner mais une intuition m’a poussée à persévérer et à revoir ma date de naissance. Mon cœur a failli s’arrêter et j’ai vu mon prénom. Je n’étais plus un numéro, le 114ème enfant abandonné, j’étais Thi-Noï NGUYEN, enfant de parents réels. J’en avais la preuve. Je n’étais plus cette enfant venue on ne sait d’où. Ma première pierre à mon édifice fut posée.
Quand enfin après de nombreuses péripéties, j’ai reconstitué à peu près mon histoire-puzzle, j’ai pris conscience de ce vide intense en moi et cet appel aux origines. J’étais comme une feuille qu’on avait arrachée à un arbre, ballottée par le vent et qui recherchait où se re-poser.
La recherche de mes origines était inhérente à la construction de mon identité car je n’avais pas reçu suffisamment d’amour et de repères solides de sécurité dans ma famille d’accueil et mon identification à elle était très partielle.
Je sais que de nombreux orphelins ne retrouveront pas leurs parents d’origine et j’ai une pensée pour eux. Ils peuvent malgré tout se construire en acceptant leurs origines, la culture de leur pays, en se regardant dans la glace, ils peuvent imaginer le visage de leurs parents, en voyant leur passé comme une richesse pour leur présent d’aujourd’hui, de ce métissage culturel ils peuvent créer une merveilleuse mosaïque de leur histoire et ainsi poursuivre leur destin, apaisés et heureux de vivre avec la gratitude que la Vie va leur apporter tout ce dont ils auront besoin au moment voulu.
Avec bienveillance et douceur
Sabine-Hoa
Télécharger en PDF : a-la-recherche-de-ses-origines
Je remercie Jocelyn, auteur du blog « s’adopter soi », lui-même adopté et aujourd’hui spécialisé dans la blessure d’adoption pour devenir soi. N’hésitez pas à le consulter car il est très intéressant : http://www.sadoptersoi.com/
Voici ce que nous avons abordé dans l’interview :
Vous pouvez également le télécharger en cliquant sur ce lien.
J’aimerais qu’aujourd’hui on puisse réfléchir sur cette peur de l’abandon. Comment cette peur a t-elle autant de pouvoir sur notre vie ?
En tant qu’enfant adoptée, cette peur a surgit très vite dans ma vie et m’a contrainte à choisir des attitudes qui m’ont été préjudiciables à long terme. Lorsqu’on est enfant, nous avons un besoin fondamental de se sentir en sécurité et aimé, d’être en proximité avec notre mère en premier lieu puis par la suite avec notre père. Chacun joue un rôle très spécifique dans la construction de notre identité.
L’enfant se sait vulnérable et sa mère est son icône. Si malheureusement cette icône se brise quelles que soient les circonstances, une partie de note identité se fissure, des carences de sécurité affective se mettent en place et la souffrance s’installe progressivement. Nous n’en prenons pas conscience car notre maturité n’est pas encore achevée. Ce que veut retenir notre inconscience, c’est qu’il y a dû avoir une erreur de faite de notre part pour qu’il y ait eu une interruption dans le processus d’attachement.
Pour contrer cet inachèvement, l’inconscient met en place des mécanismes de préservation et de défense. C’est pourquoi nous avons tendance à rompre des engagements par peur d’être rejeté ou à choisir des partenaires inaccessibles. Nous avons en nous des dissonances entre ce que nous voulons vraiment et ce que les peurs nous imposent. Nous avons également une ambivalence de choix de vie, nous pouvons désirer l’indépendance et l’autonomie et nous rendre dépendants affectifs.
Nous avons tellement peur de déplaire, de décevoir et pour ne plus souffrir de ces peurs nous voulons nous conformer aux désirs des autres sans nous préoccuper de nos propres besoins ni de nos propres désirs. C’est là notre malheur. Nous avons tellement peur d’être jugé, d’être rejeté que le souci de l’Autre est supérieur à nous-même !
Acceptons que nous laissons le pouvoir à nos peurs et à nos croyances de nous manipuler !
Nous croyons que décevoir ou déplaire engendrera immanquablement le rejet et la critique de notre personne, c’est la blessure de notre enfant intérieur qui parle !
Reconnaissons cette blessure, pansons la et surtout réconcilions nous avec nous-même. Nous ne sommes pas responsables de cette rupture, de cet abandon. Pardonnons nous de croire que nous sommes pas « assez bien », cessons d’exiger de nous-même d’être à la hauteur des attentes des autres. Nous avons le droit de décevoir et d’avoir des limites.
Ainsi la peur de l’abandon perd tous ses droits si nous acceptons d’abandonner notre rôle » de personne serviable, fidèle et loyale « . Ce n’est pas cette image qui doit régir notre vie, c’est notre véritable moi avec ses limites et ses forces qui dirige notre destin.
Apprendre à se connaître puis à s’aimer inconditionnellement nous aidera en toute sécurité à communiquer et à vivre des relations plus sereines avec les autres.
Avec bienveillance et douceur,
Sabine-Hoa