Dois-je faire croire au Père Noël à mes enfants ?

Bonjour à tous,

Voici une réflexion qui va certainement vous solliciter des émotions de toutes sortes. Selon ce que l’on a vécu quand on était enfant, le moment de Noël est empreint soit de nostalgie heureuse soit d’un sentiment de déception rejet ou/et de colère (sentiment de trahison quand on apprend la vérité) … Les parents transmettent ce qui s’est passé pour eux-mêmes ou au contraire ils sont en opposition par réaction. Et cela passe de génération en génération. Nous allons déterminer entre ce qui est bon pour l’enfant et ce qui est défavorable pour lui dans cet esprit de Noël.

Nous allons réfléchir sur ce mythe que l’on impose à nos jeunes enfants dans notre société. Dans certains pays, dans certaines cultures, Noël n’a pas la même signification ni les mêmes enjeux « commerciaux », bien que cela gagne du terrain de plus en plus dans les pays de confession bouddhiste.

Plusieurs paramètres sont à considérer :

  • Suis-je en phase avec mes propres convictions ou est-ce que je me laisse influencer ou imposer par la famille leurs façons de penser et d’agir ?
  • Quelles sont les conséquences chez certains enfants hypersensibles ?
  • Est-ce vraiment un rite d’initiation comme le prétendent certains psy ?
  • Peut-il être une forme de chantage pour obtenir l’obéissance de nos enfants ?
  • Est-ce un conditionnement de cette société de surconsommation ?

Je vais témoigner de ce que j’ai vécu quand j’étais enfant. Noël était un moment magique et j’adorais découvrir mes cadeaux sous le sapin le cœur battant. J’étais persuadée de la véracité de ces moments. Puis vînt le moment des doutes concernant la petite souris vers l’âge de cinq ans et je commençais à poser des questions pertinentes sur elle. Je trouvais qu’il y avait des incohérences, je me posais intérieurement la question du pourquoi et du comment : pourquoi elle collectionnait les dents, comment elle pouvait avoir des sous… J’en ai fait part à ma mère à haute voix. J’ai vu ma mère sourire et me dire que petite souris n’existait pas. Je fus surprise mais cela me confortait dans mon processus de compréhension. Par contre sans crier gare, elle enchaîna en me révélant également pour le Père Noël, et là patatras tout mon univers s’écroula d’un seul coup ! Je ne m’y étais pas préparée. Je ne sus exprimer mes émotions, je restais abasourdie, sans voix… Puis vint une profonde déception, même si je savais appartenir dorénavant au monde des « grands ». Je perdis une partie de mon âme d’enfant, je ne pouvais pas croire que « ça aussi » c’était faux. De plus, je devenais complice de ce « mensonge » pour mon petit frère. Je le jalousais d’être encore dans cet état de grâce et d’insouciance.

Certains enfants n’auront pas les mêmes réactions, cela dépend de leur niveau de maturité et de sensibilité. Je suis une hypersensible ou dit HPE (haut potentiel émotionnel), mes émotions sont décuplées lors d’un stress ou d’une situation surprenante. J’avais des difficultés à gérer mes émotions et ma réaction émotionnelle provenait certainement de mon histoire personnelle. J’avais été adoptée, ma mère était très dure dans son éducation. J’avais projeté sur le Père Noël beaucoup de sentiments affectifs, je n’avais plus en moi l’existence de ce personnage joyeux et débonnaire à qui me référer. Je n’avais pas de grand-père, ni de père alors il jouait ces deux rôles dans mon inconscient. Je pense avec le recul qu’elle aurait dû m’interroger sur ce que je pensais du Père Noël et attendre que je sois dans cette phase de remise en question pour me dévoiler la vérité.

Quand j’ai eu mes enfants, je leur ai dit que le Père Noël n’existait pas. Je ne voulais pas qu’elles se sentent trahies et déçues comme je l’avais été. Ai-je eu raison ou tort ? Il y a autant d’arguments pour et autant contre. Je pense qu’il est important d’être unie à ces convictions quelle que soit la pression sociale ou familiale. En ce qui me concerne, c’est aussi la fête des enfants je voulais conserver ce moment magique de leur enfance. Je leur ai dit qu’on allait imaginer « son existence », ainsi ce sont elles qui ont décidé de vivre cet événement selon leur créativité et j’y participais activement. J’ai pensé les respecter en étant dans cette démarche.

Certains parents n’ont eu de cesse d’utiliser cet événement pour créer chez leur enfant un sentiment de peur pour les amener à l’obéissance. « Si tu n’es pas sage, si tu n’as pas de bonnes notes, le Père Noël ne viendra pas ou le père fouettard viendra te punir ! ». C’est du chantage, c’est une programmation à la peur.  Les conséquences seront que l’enfant sera conditionné à faire plaisir, à ne pas décevoir, agira en fonction de l’Autre et jamais en fonction de ses besoins et/ou de ses désirs. Soyons prudents et attentifs à nos mots car ils peuvent provoquer plus tard des « maux » à l’âme de notre futur enfant intérieur. L’enfant intérieur est la somme des mémoires engrammées dans notre âme d’enfant. Cet enfant là ne nous quitte jamais. Bien au contraire, il fait partie de notre inconscient et c’est lui qui est au commande en situation de stress, c’est pourquoi nous avons parfois des comportements infantiles, impulsifs sans retenue. Notre cerveau agit en fonction des mémoires , des perceptions douloureuses ou gratifiantes que l’enfant que l’on a été, a gardé en lui.

Les peurs s’additionnent au fur et à mesure du temps et amènent son lot de souffrance. Une des conséquences majeures est le manque de confiance en soi et une estime basse de notre propre valeur. Nous aurons alors à sortir de cette programmation à l’amour conditionnel pour enfin expérimenter l’amour inconditionnel.

Nous pouvons constater également que Noël peut être un véritable culte à la surconsommation, au gaspillage et parfois à l’orgie alimentaire. Les enfants vont soit se comparer, parfois vivre une intense solitude lorsqu’ils n’ont reçu seulement un « maigre » cadeau ou rien car les parents appartenant à certaines dénominations religieuses refusent de rentrer dans cet esprit-là. Les magasins regorgent de produits de toutes sortes. Il est difficile de ne pas se laisser influencer par tant de profusion. Certains diront que nos enfants apprennent à maîtriser l’intolérance à la frustration. Oui certes, cependant l’esprit de Noël est à la base une fête chrétienne qui met en exergue la solidarité, la simplicité, la reconnaissance et la gratitude. Et la question qui fuse principalement après la fête  » tu as reçu quoi à Noël ? » Certains vont se vanter des cadeaux « dernier cri », coûteux et les mettent en rapport avec la valeur de soi. « J’ai des cadeaux de grandes valeurs donc j’ai beaucoup de valeur » : cette équation fausse leur estime de soi.

En conclusion, je pense que de « faire croire au Père Noël », nous faisons participer nos enfants à cet égrégore collectif ou inconscient collectif. Dans chaque chose, il y a sa part lumière et sa part sombre. De toute façon, de toute expérience, on a à apprendre. Pour une certaine catégorie de personnes ce sera un temps d’amour et de partage, pour d’autres une frénésie à la dépense et au gaspillage ou pour certains un grand moment de solitude et de détresse morale.

Cela peut être vécu comme un rite de passage, du monde de l’enfance au monde des grands. Cela amène à intégrer la frustration, à accepter que les parents peuvent « se jouer de nous » et à leur pardonner. Finalement ce qui est essentiel, c’est de vivre l’instant présent avec simplicité et authenticité.

L’esprit de Noël, il me semble, devrait être un moment de sincérité, de véritable partage autant avec la famille qu’avec des personnes vivant dans la solitude. Dans la soirée, mes enfants et moi allions distribuer des repas et des friandises aux personnes en grande précarité, elles avaient un grand plaisir à offrir autant qu’à recevoir. Ensuite, nous rentrions et allions ouvrir nos petits présents dans la joie et la bonne humeur.

Joyeux Noël à tous ! Je vous aime !

Avec bienveillance et douceur !

Sabine-Hoa

 

 

 

 

 

La joie entière

Nous sommes tristes à cause des reproches des autres ou de soi contre soi. Notre culpabilité nous amène à nous mettre sous pression…Comment entrer dans la joie entière ? Bonne écoute mes ami(e)s.

Pourquoi ai-je si honte de moi ?

Bonjour à tous les rebelles intelligents, voici une nouvelle chronique sur la honte de soi et le chaos que ce sentiment nous provoque. Quelques pistes de réflexions pour sortir de ce piège ! Je vous aime ! Bonne écoute bienveillante !

Le don des enfants hypersensibles

On parle souvent des personnes hypersensibles, qui représentent une grande partie de la population.

Ces personnes ressentent la réalité avec plus d’intensité, et avec une proximité émotionnelle envers leur environnement extérieur, si bien qu’elles préfèrent parfois rester seules et faire leur introspection.

Et les enfants dans tout ça ? Comment se déroule l’enfance d’une personne hypersensible ?

Chez certains enfants de 6 ou 7 ans, on peut remarquer une empathie hors du commun pour leur âge. Ils sont capables de voir des détails qui échappent au commun des mortels. Comment est-ce possible ?

Ces personnes encore très jeunes vont au-delà de l’univers de l’émotivité et de l’intuition, et l’on ne sait pas toujours comment les traiter ou les aborder. Il serait alors temps de l’admettre… ces enfants ont un don particulier.

Quelles sont les caractéristiques de l’enfant hypersensible ?

La vie d’un enfant hypersensible n’est pas facile. Son intégration dans le milieu scolaire est souvent compliquée à cause de cette sensibilité que ses camarades et professeurs remarquent immédiatement.

Il n’aime pas les surprises ni le changement, il préfère le calme à l’agitation. Son niveau de maturité est parfois tellement différent de celui des autres enfants qu’il aura toujours des difficultés à s’intégrer.

Il est réfléchi et intuitif et remarquera des aspects de sa réalité que peu de gens autour seront capables de voir : la forme d’un arbre qui ferait de l’ombre à la cour du collège, un oiseau volant tout seul dans le ciel, ou même l’expression du maître qui lui a donné cours de musique ce matin.

Les enseignants affirment que l’on peut identifier cette hypersensibilité assez tôt et ainsi aider l’enfant à s’intégrer correctement.

Cependant, parfois, beaucoup d’enseignants sont fatigués par ces enfants qui les assaillent continuellement de questions et de réflexions complexes auxquelles ils n’ont pas toujours le temps de répondre.

Par conséquent, ces enfants arrivent à l’adolescence avec une image négative d’eux-mêmes, sachant qu’ils possèdent un don que personne n’a jamais su apprécier ni valoriser.

Il faut apprendre à les connaître et à les apprécier, et les laisser développer leurs capacités et inquiétudes, pour qu’ils apprennent d’abord à se connaître et qu’ils comprennent ce qui leur arrive et comment ils peuvent gérer cette sensibilité dans leur propre intérêt et dans celui des autres.

Il faut leur donner des buts et des objectifs, répondre à leurs questions et leurs raisonnements, leur donner des réponses et les comprendre.

Des enfants particuliers, mais qui restent des enfants

Très souvent, la maturité émotionnelle de ces enfants fait que les parents ne savent pas comment les traiter.

Leur sensibilité physique attire également l’attention. Ils sentent la douleur plus rapidement, et il arrive parfois que certains vêtements les dérangent, comme par exemple le fait d’avoir une petite tache sur leur gilet.

Ils sont insistants dans leurs réflexions et les parents se sentent parfois débordés. Mais le contraire peut aussi se produire. Du fait de cette maturité émotionnelle, les parents se reposent un peu sur eux, les faisant participer aux tâches de la maison.

Cela représente parfois un risque, car il ne faut pas oublier que ce sont des enfants et qu’il ne faut pas ajouter plus de préoccupations à celles qu’ils ressentent et pressentent déjà en silence.

Ce ne sont pas des enfants avec des cœurs et des cerveaux de personnes âgées, ce sont des enfants avec des besoins particuliers que nous devons comprendre pour les aider dans leur croissance, et pour que, jour après jour, ils trouvent leur place et leur bonheur.

L’hypersensibilité est un don avec lequel il faut apprendre à vivre. Il est vrai que ce n’est pas toujours facile, mais l’existence apporte aux yeux de ces personnes une dimension que peu de gens sont capables de voir.

Article tiré :  http://nospensees.fr/don-enfants-hypersensibles/

Le merveilleux cerveau émotionnel des personnes hypersensibles

Il est parfois difficile de s’adapter à ce monde trop bruyant, à ce monde empli d’égoïsmes et d’autres doubles intentions.

Les sens des personnes hypersensibles sont une faiblesse, mais aussi une chance. Elles peuvent percevoir ce que les autres ne perçoivent pas, et le faire si intensément que le monde leur présente alors un éventail de réalités qui échappent aux autres.

A quoi l’hypersensibilité est-elle due ? Est-ce génétique ? Pourquoi les personnes hypersensibles souffrent-elles plus que les autres ?

 

Pourquoi pour elles, l’amour est-il si intense, mais aussi si douloureux ? Pourquoi apprécient-elles tant la solitude, pourquoi ressentent-elles une si profonde incompréhension depuis leur plus jeune âge ?

En 2014, des chercheurs de l’Université de Stony Brook (New-York) ont mené à bien un étude intéressante, au cours de laquelle ils ont essayé d’expliquer les particularités que présente le cerveau d’une personne hypersensible, ainsi que les différences qui existent entre les personnes hypersensibles et celles qui ne le sont pas, ou du moins, celles qui n’ont pas cette ouverture émotionnelle si caractéristique de l’hypersensibilité.

Les résultats de cette étude, composée de six enquêtes, sont très intéressants, et ont été publiés dans la revue Brain and Behavior. Lisez la suite de cet article pour les découvrir ! Nous sommes certains que vous allez être surpris.

Le cerveau émotionnel des personnes hypersensibles

On estime que presque 20% des personnes présentent les caractéristiques basiques de l’hypersensibilité. Souvent, ces personnes-là passent la majeure de partie de leur vie sans savoir qu’elles appartiennent à ce petit groupe de privilégiés.

D’une certaine façon, elles ont toujours vécu en portant des «lunettes invisibles» qui leur faisaient voir le monde différemment, avec un coeur plus ouvert, mais aussi plus vulnérable.

L’étude menée à bien par les chercheurs de l’Université de Stony Brook a révélé que les personnes hypersensibles disposent d’un cerveau émotionnel doté d’une grande empathie. Ils sont pleinement orientés vers la «sociabilité» et l’union avec leurs semblables.

En d’autres termes, ces chercheurs ont prouvé que les processus cérébraux des personnes hypersensibles se traduisent par une surexcitation dans les zones neuronales relatives aux émotions et à l’interaction.

Elles sont capables de déchiffrer et de deviner les sentiments des personnes qu’elles ont en face d’elles. Mais, dans le même temps, elles ont à gérer un problème très simple…

Les autres ne font pas preuve de la même empathie. Il y a donc un déséquilibre évident entre la sensibilité des personnes hypersensibles, et celles des personnes qui ne le sont pas. «Elles se considèrent comme étant différentes».

Pour arriver à toutes ces conclusions, les chercheurs ont réalisé une batterie de tests basés sur les résonances magnétiques, ou encore sur l’étude des processus cérébraux que présentent des personnes diagnostiquées comme hypersensibles, en comparaison avec ceux des personnes qui ne le sont pas.

On a donc exposé ces personnes à différents stimuli, afin d’observer l’activité biochimique qui s’opère dans les différentes structures cérébrales.

Les résultats ont été très concluants, et plus particulièrement à deux niveaux :

Les neurones miroirs

Vous avez forcément déjà entendu parlé des neurones miroirs. Ils remplissent une fonction sociale, étant surtout présents chez les humains et chez les primates.

Situés dans le cortex frontal inférieur du cerveau et très proches de la zone du langage, les neurones miroirs sont plus particulièrement liés à l’empathie et à notre capacité à capter, traiter, et interpréter les émotions des autres.

Chez les personnes hypersensibles, leur activité est continue et très marquante depuis l’enfance.

L’insula

L’insula est une petite structure cérébrale logée très profondément dans notre cerveau. Située dans le cortex insulaire, elle est liée au système limbique, une structure basique dans nos émotions qui nous apporte cette vision plus subjective et plus intime de la réalité.

De fait, les chercheurs de Stony Brook surnomment l’insula «le siège de la conscience», puisqu’elle réunit la majeure partie de nos pensées, intuitions, sentiments et autres perceptions de tout ce que l’on peut vivre.

Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que cette structure «magique» est plus active chez les personnes hypersensibles que chez les personnes qui ne le sont pas.

Cette étude montre également qu’en plus d’être réceptives aux stimuli visuels liés aux visages humains et aux émotions, les personnes hypersensibles présentent aussi un seuil plus bas en réaction à de nombreux stimuli physiques, tels que les lumières intenses ou les sons forts.

Cela active chez elles les structures cérébrales relatives à la douleur…ce qui est très curieux.

Les personnes hypersensibles ont une façon de ressentir et de comprendre le monde qui passe par un système neurosensoriel plus pointu, plus fin. Ce n’est pas ce qu’elles ont, mais c’est ce qu’elles sont.

Au cours de leur vie, elles doivent apprendre à composer avec leurs fortes émotions ainsi qu’avec ce don merveilleux, car la souffrance, ce n’est pas un passage obligé, mais une option qu’il ne vaut pas la peine de retenir.
Article tiré :http://nospensees.fr/merveilleux-cerveau-emotionnel-personnes-hypersensibles/

Les personnes hypersensibles

Certaines personnes peuvent être plus dérangées que d’autres par différents stimuli, et ont donc des réactions proportionnelles à cette gêne qu’elles ressentent. Elles ont une telle faculté, une telle perception interne qu’elles sont constamment en état d’alerte, et ce en toutes circonstances.

Si vous êtes vous-même hypersensible, vous vous demandez sûrement si vous devez considérer cette hypersensibilité comme un don ou bien comme une malédiction.

Les caractéristiques des personnes hypersensibles

Les personnes hypersensibles ou introverties ont conscience du fait qu’elles sont plus dérangées que les autres par certains aspects de l’environnement dans lequel elles vivent, tels que les lumières brillantes des feux de signalisation ou encore les escaliers en colimaçon, choses auxquelles les autres ne prêtent pas attention.

 

Mais ce qui les affecte le plus, c’est de voir que la plupart des personnes de leur entourage sont des hommes et des femmes superficiels, indifférents et dépourvus de sensibilité.

Les personnes hypersensibles correspondent à un profil bien précis : elles sont douées d’intuition et font preuve d’une grande empathie. D’autre part, elles apprécient la solitude tout en tissant pourtant de liens solides avec les autres. Leur vie sociale est marquée par leur timidité, ainsi que par leur extrême capacité à percevoir la beauté.

Elles ont du mal à gérer des stimuli (sonores, auditifs, olfactifs) que les autres ne perçoivent pourtant pas tels que les lumières, les bruits stridents, les odeurs peu agréables ou encore le désordre.

Le changement, le fait de parler en public ou de se sentir observé, sont tout autant de choses auxquelles elles sont sensibles et qui les empêchent de réfléchir correctement. Ce qui attire l’attention chez les personnes hypersensibles, c’est leur capacité à percevoir ce à quoi les autres ne font pas attention.

Dans une société qui valorise et encourage la dureté, l’extraversion, la retenue des émotions fragiles et délicates, les personnes hypersensibles se sentent très certainement incomprises, sous-estimées, différentes, et peuvent même avoir le sentiment d’être dans un avion où elles voyagent en troisième classe.

L’hypersensibilité: ni une malédiction, ni un trouble, ni une patologie

Les personnes hypersensibles doivent à tout prix comprendre que le fait d’être si sensible, ce n’est ni un don, ni une malédiction, ni un échec, ni une erreur : c’est un défi et un cadeau.

Un défi, car les personnes hypersensibles sont toujours plus nombreuses, et que bien souvent elles se rassemblent, afin d’être comprises et valorisées ; et un cadeau, car elles ont donc le privilège de pouvoir donner de la tendresse et de l’affection ou d’être compréhensives avec des gens qui en ont besoin mais qui ne s’en rendent pas compte.

Ainsi, chacun de nous peut en bénéficier!

Éliminer des substances comme la caféine ou l’alcool, éviter les situations stressantes, l’anxiété, se reposer et dormir davantage sont tout autant de façons pour une personne hypersensible de prendre soin de son système nerveux, qui généralement est assez rapide.

Article tiré : http://nospensees.fr/personnes-hypersensibles/

Les 4 dons des personnes hypersensibles

Quand on est en minorité face à une grande majorité, on se sent immédiatement désavantagé, et envahi par la peur.

Pourquoi perçoit-on les choses différemment ? Pourquoi souffre-t-on plus que les autres ? Pourquoi trouve-t-on refuge dans la solitude ? Pourquoi observons-nous et sentons-nous des choses que, généralement, les autres ne remarquent pas ?

20% de la population est hypersensible, mais, ce n’est pas un défaut.

 

Il est fort possible qu’au cours de votre vie, et plus particulièrement lors de votre enfance, vous ayez eu pleine conscience de cette distance émotionnelle, et de la façon dont, parfois, vous avez eu la sensation de vivre dans une sorte de bulle d’étrangeté et de solitude.

L’hypersensibilité est un don, un outil qui vous peut vous permettre d’approfondir les choses et de faire preuve de plus d’empathie. Rares sont ceux qui ont la capacité d’arriver à ce point vital d’apprentissage.

C’est Elaine N. Aron qui, au début des années 90, approfondissant les études déjà menées sur la personnalité introvertie, a minutieusement mis au jour les caractéristiques d’une nouvelle dimension jamais explorée jusqu’alors, qui reflétait une réalité sociale : celle des personnes hypersensibles, réfléchies, empathiques et réactives émotionnellement.

Si c’est votre cas, si vous vous identifiez à ces caractéristiques que le docteur Aron a exposé dans son livre The Highly Sensitive Person, alors vous devez bien comprendre que ce n’est pas parce qu’on est hypersensible qu’on doit se sentir bizarre ou différent… au contraire !

Vous devez vous sentir chanceux de disposer des 4 dons suivants:

1. Le don de la connaissance émotionnelle

Certaines personnes sont capables, dès leur plus jeune âge, de percevoir certains aspects de leur vie quotidienne qui feront naître en elles angoisse, contradictions et curiosité fascinante.

Leurs yeux capteront des choses dont les adultes ne tiennent même pas compte.

La frustration de leur maître d’école, l’inquiétude de leur mère… Les enfants hypersensibles perçoivent déjà des choses que les autres enfants ne voient pas.

Dès leur plus jeune âge, on leur dira que la vie est aussi difficile que contradictoire.

Ils verront le monde avec leurs yeux d’enfant, mais d’un enfant qui s’ouvre précocement au monde des émotions, et ce sans même avoir conscience de ce qui les guide, de ce qui les fait vibrer, de ce qui est à l’origine de la souffrance que les adultes ressentent.

La connaissance des émotions, c’est l’arme d’un pouvoir silencieux. On se rapproche davantage des gens pour les comprendre, mais à leur tour, il nous rendent plus vulnérables face à la douleur.

La sensibilité, c’est comme une lumière qui brille, qui à son tour nous rend plus vulnérables face au comportement des autres, aux mensonges pieux, aux déceptions, au sarcasme…

On vous dira alors souvent «Tu es toujours en train d’exagérer !», ou encore «Tu es tellement sensible !»

Et ce n’est pas faux. Mais, c’est ce que vous êtes. Disposer d’un don, c’est avoir une grande responsabilité. Votre connaissance des émotions exige aussi de vous que vous sachiez vous protéger et prendre soin de vous.

2. Le don d’apprécier la solitude

Les personnes hypersensibles ressentent un certain plaisir quand elles sont seules.

Elles aspirent à trouver des coins discrets où faire ce qu’elles ont à faire et s’adonner à leurs activités favorites.

Ce sont des personnes créatives qui aiment écouter de la musique, lire… Et même si cela ne les empêche pas d’apprécier la compagnie des autres, c’est lorsqu’elles sont seules qu’elles se sentent le mieux.

Les personnes hypersensibles n’ont pas peur de la solitude, de ces instants lors desquels elles peuvent se connecter plus intimement à elles-mêmes et à leurs pensées, loin du regard des autres.

3. Le don de mener une vie où tout part du coeur

Etre hypersensible, c’est mener une vie où tout part du coeur. Personne ne vit plus intensément l’amour, personne n’apprécie autant les petits gestes quotidiens, l’amitié, la tendresse…

On croit souvent que les personnes hypersensibles vivent dans la souffrance, qu’elles sont plus à même de déprimer et d’être tristes, qu’elles se sentent vulnérables face aux stimuli du monde extérieur, au comportement des autres.

Mais, il y a une chose que les gens qui pensent de cette façon ne savent pas : rares sont les émotions qui se vivent avec autant d’intensité que celles d’aimer et d’être aimé…

Et nous ne parlons pas là uniquement des relations de couple, mais aussi de l’amitié, de la tendresse quotidienne, voire même du simple fait de contempler un beau tableau, un paysage, ou d’apprécier une mélodie.

Pour la personne hypersensible, c’est une expérience sensible, enracinée dans son coeur.

4. Le don de la croissance intérieure

L’hypersensibilité ne se soigne pas. On naît avec ça, avec cette particularité, avec ce don qui peut déjà se voir clairement dès le plus jeune âge.

Les questions d’un enfant, son intuition, sa tendance au perfectionnisme, son seuil à la douleur physique, ses gênes face aux lumières ou aux fortes odeurs, sa vulnérabilité émotionnelle

Il n’est pas simple de vivre avec ce don. Néanmoins, une fois qu’on parvient à identifier ce qu’il est et ce qu’il peut nous apporter, arrive le moment lors duquel on doit apprendre à gérer de nombreux détails.

Vous ne devez pas vous laisser dépasser par vos émotions négatives.

 

Vous devez aussi garder à l’esprit que les autres vont à leur rythme, qu’ils n’ont pas votre seuil émotionnel, qu’ils ne vivront pas certains choses avec la même intensité que vous.

Pour autant, cela ne veut pas dire, par exemple, qu’ils vous aiment moins. Respectez-les, comprenez-les. Comprenez-vous.

Une fois que vous savez qui vous êtes et que vous avez pris conscience de vos capacités, trouvez votre équilibre et fomentez votre croissance personnelle. Vous êtes unique et votre vie dépend entièrement de votre coeur. Marchez en paix, avancez en sécurité, et soyez heureux.

Article tiré : http://nospensees.fr/4-dons-personnes-hypersensibles/