Je viens de créer un nouveau blog pour vous aider à comprendre au mieux les maux du corps qui ne sont que des mots pour que notre conscience s’élargisse aux messages corporels : www.entre2maux.fr
Je tiens à vous apporter mon propre témoignage sur mon long parcours de souffrance. Je suis née au Vietnam pendant la guerre contre les américains. Ma mère m’a confiée aux Sœurs de la Providence à quelques jours de ma première date anniversaire. Elle n’avait plus de quoi me nourrir. Je suis restée dans cette orphelinat pendant un an, puis un autre orphelinat est venue me chercher pour faciliter mon adoption. Je souffrais de troubles autistiques. J’ai finalement réussi à en guérir grâce à une des Sœurs qui m’a permise de jouer avec d’autres enfants, autres qu’avec des orphelins. J’ai été adoptée à l’âge de quatre ans. Je suis arrivée dans une famille monoparentale en France.
Mes problèmes de santé se sont déclenchés. Ils ont débuté avec des sinusites à répétition, des maux de ventre chroniques, une fatigue latente, je me sentais souvent apathique alors que j’étais une petite fille pleine de vie, prête à toutes les expériences. Mes nuits étaient de cauchemars de perte de repères, je pleurais souvent sans pouvoir vraiment exprimer mon mal-être. J’étouffais mes cris intérieurs et mon corps souffrait. Ma mère me frappait, me hurlait dessus car elle était fatiguée, dépressive et avait du mal à maîtriser sa propre souffrance.
J’ai développé des maladies psychosomatiques, ma mère me communiquait son stress, sa violence, son impuissance, sa tristesse, je l’absorbais tel un buvard. Mon système immunitaire s’est effondré au point que j’ai subi des injections de gammaglobulines pour le booster. A force d’être malade, ma grand-mère se moquait de moi en disant que j’exagérais, que je jouais la comédie. Quelque part, elle n’avait pas totalement pas tort car c’était quand j’étais malade que ma mère arrêtait sa maltraitance. Par la suite, j’arrivais à provoquer chez moi une allergie générale quand je n’arrivait plus à gérer mes émotions et mon sentiment d’impuissance. Par la suite je me suis fait violer et mon corps réagissait par des cystites à répétition, une vulvodynie, une dyspareunie. Mes rapports intimes sont devenus très douloureux et je n’osais en parler par honte. J’ai souffert de forts acouphènes qui me donnaient l’impression que j’étais devenue sourde. A la suite d’une rupture avec des personnes que j’appréciais beaucoup, j’ai une molaire qui s’est infectée, j’ai eu une gingivite, j’ai perdu soudainement tout l’os alvéolaire autour de ma dent qui s’est mise à se déchausser.
Heureusement que j’ai compris que tous mes maux de mon corps étaient des messages destinés à mon esprit, pour que je prenne conscience qu’il était grand temps que je prenne soin de moi. Je me suis engagée dans un parcours de prise de conscience et de libération de mes traumas mémorisés dans mon inconscient. J’ai été à la rencontre de mon inconscient pour le nettoyer de tout ce qu’il avait accumulé dans une partie de mon cerveau. Lorsqu’on souffre, on peut croire que c’est une malédiction mais en fait c’est un formidable message de notre corps pour nous indiquer qu’il est temps de s’arrêter et de comprendre le sens de cette information.
Rien est un hasard, tout a un sens pour nous aider à réajuster notre vision, nos croyances, nos mauvaises habitudes.
Avec bienveillance et douceur,
Sabine-Hoa
Beau parcours plein de courage ! En effet, il faut savoir écouter son corps.
J’aimeJ’aime
Merci beaucoup ! Au plaisir d’échanger
J’aimeJ’aime
Oh mon dieu mais ton article! « Lorsqu’on souffre, on peut croire que c’est une malédiction mais en fait c’est un formidable message de notre corps pour nous indiquer qu’il est temps de s’arrêter et de comprendre le sens de cette information. » Je suis totalement d’accord etc’est dommage que je ne m’en suis rendue compte que très récemment.
Tu as enduré tant de choses mais tu ne t’es pas laissée abattre, au contraire tu as accepté tes souffrances pour mieux t’en défaire.
Je souffre d’une vestibulite depuis 5 ans et maintenant de dyspareunie et depuis tout ce temps, j’en voulais à mon corps, à l’univers, à la vie pour ça et pour tous les autres maux que j’avais. C’était un peu la cerise sur le gâteau et quand je me dis qu’il reste encore tant d’années à vivre j’en avais marre.
Mais il y a quelques jours, j’ai enfin réalisé qu’au lieu de détester mon corps, peut-être que mes souffrances physiques étaient un appel à la détente, à l’amour, etc.
Bel article en tout cas et bon courage!
J’aimeJ’aime
Merci pour ton retour, tu peux me contacter en message privé, tu as mon tel sur le site. Courage à toi, ne te laisse surtout emprisonner sur les paroles des autres et des tiennes. Biz
J’aimeJ’aime